Richard Hétu rend compte d'un Accord entre le Fatah de Mahmoud Abbas, qui dirige la Cisjordanie, et le Hamas qui contrôle Gaza depuis quelques années...
C’est une bonne nouvelle. Ceci forcera le Hamas à devenir plus pragmatique à l’égard d’Israël et à diriger sa critique sur les colonies (principale action répréhensible de l'État israélien dans ce conflit) et non sur Israël en soit.
Si le gouvernement de coalition (Harper s’en servira-t-il pour diaboliser le mot chez nous ?!) Fatah-Hamas réussit à mieux gouverner et à répondre aux besoins de la société civile palestinienne, comme ce semble être le cas pour l’actuel gouvernement de Salam Fayyad en Cisjordanie, et bien il ne restera qu’à faire pression sur l’actuel gouvernement israélien (!) pour qu'il laisse émerger en Cisjordanie, à Gaza et à Jérusalem-est, un État palestinien. (Et pourquoi pas une délégation palestinienne aux prochains Jeux Olympiques d'été ?)
Et face à la montée du «camp de la paix» en Israël, on peut croire que le gouvernement Netanyahou tombera s’il ne plie pas. Car il y a d'autres partis plus ouverts au dialogue - Kadima est le parti qui a le plus de sièges au parlement et c'est aussi un parti fondé sur l'idée d'une rupture avec le mouvement des colons… Pas une mince affaire, mais le printemps arabe, qui avait prédit ?
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