jeudi 28 avril 2011

Un constitutionnaliste inquiet.

Peter Russell, l'un des plus éminents constitutionnalistes au pays, vient de «publier» la vidéo suivante pour expliquer son inquiétude devant la perspective d'une majorité conservatrice. Un sage parle, écoutons-le...

mercredi 27 avril 2011

Une «coalition» prometteuse ?

Richard Hétu rend compte d'un Accord entre le Fatah de Mahmoud Abbas, qui dirige la Cisjordanie, et le Hamas qui contrôle Gaza depuis quelques années...

C’est une bonne nouvelle. Ceci forcera le Hamas à devenir plus pragmatique à l’égard d’Israël et à diriger sa critique sur les colonies (principale action répréhensible de l'État israélien dans ce conflit) et non sur Israël en soit.

Si le gouvernement de coalition (Harper s’en servira-t-il pour diaboliser le mot chez nous ?!) Fatah-Hamas réussit à mieux gouverner et à répondre aux besoins de la société civile palestinienne, comme ce semble être le cas pour l’actuel gouvernement de Salam Fayyad en Cisjordanie, et bien il ne restera qu’à faire pression sur l’actuel gouvernement israélien (!) pour qu'il laisse émerger en Cisjordanie, à Gaza et à Jérusalem-est, un État palestinien. (Et pourquoi pas une délégation palestinienne aux prochains Jeux Olympiques d'été ?)

Et face à la montée du «camp de la paix» en Israël, on peut croire que le gouvernement Netanyahou tombera s’il ne plie pas. Car il y a d'autres partis plus ouverts au dialogue - Kadima est le parti qui a le plus de sièges au parlement et c'est aussi un parti fondé sur l'idée d'une rupture avec le mouvement des colons… Pas une mince affaire, mais le printemps arabe, qui avait prédit ?

Quand Obama fait la leçon aux médias...

La Maison Blanche a rendu public le certificat de naissance du Président pour répondre aux insinuations persistantes d'une certaine droite américaine qui continue de douter du fait que Barack Obama soit bel et bien né à Hawaï en 1961...

Par le fait même, le Président Obama en a profité pour «sermonner» les médias états-uniens puisqu'il est sur le point de procéder à des coupes budgétaires historiques et que ce débat est d'une importance capitale, alors que la nouvelle qui a occupé le plus d'espace médiatique dans les dernières semaines demeure «le doute» sur la validité du certificat de naissance du Président...

En pleine tribune de la presse, Obama semble en appeler au sens des responsabilités des médias. Il leur dit: des débats fondamentaux ont lieu, doivent avoir lieu, et vous entretenez une foire de carnaval sur des sujets en périphérie de la vérité et de la nécessité démocratique.


Quel leader politique ici au Canada pourrait exiger un peu plus de profondeur et de sens critique pour les médias ? Par exemple, sur la fameuse question de la légitimité de la coalition dans notre système parlementaire, pourrait-on dire à Stephen Harper et Michael Ignatieff qu'il n'y a rien de répréhensible à une telle éventualité dans notre système ?!

jeudi 21 avril 2011

Réalignement politique en cours...

Depuis le début de ce blogue, je parle du fait que le Québec demeure assis entre 2 chaises dans sa relation avec le Canada. La constitution de 1982 a été adoptée, sans le consentement du Québec il y a près de 30 ans - donc le Canada moderne s'est construit sans le Québec (et contre le Québec !), mais le Québec n'a pas réussi son indépendance. Un double échec (c'est les séries, il faut adopter le langage !): 1- échec à renouveler le fédéralisme canadien; 2- échec à faire la souveraineté.

Cette situation a favorisé un réalignement politique sur la scène québécoise dans un 1er temps, qui a entre 2002 et 2007, contribué à l'ascension de l'ADQ de Mario Dumont... Sur la scène fédérale, cette situation d'impasse politique expliquait en grande partie la domination du Bloc québécois depuis 1993. Or, notre fatigue de la question constitutionnelle nous entraîne dans une forme de magasinage ou de période de flirt électoral quelque peu frivole, mais qui pourrait avoir des conséquences...

En 2006, l'électorat québécois a élu 10 conservateurs après avoir entendu M. Harper promettre un «fédéralisme d'ouverture»... M. Harper semble avoir donné le maximum de cette ouverture (strapontin à l'Unesco, motion sans conséquences sur la «nation québécoise», règlement partiel du déséquilibre fiscal), tout en affichant des positions (morales, environnementales, sociales, etc.) éloignées de la majorité des Québécois.

On peut penser que le discours de Jack Layton, et plus particulièrement du seul élu NPD au Québec, Thomas Mulcair, a contribué à faire émerger cette figure «sympathique et ouverte aux revendications québécoises», bref à faire émerger cet alibi que recherchent les nationalistes québécois enclins à un autre «Beau risque» pour parler comme René Lévesque...

Si le NPD de Jack Layton passe devant le Bloc actuellement, c'est parce que plusieurs Québécois cherchent la voie pour dénouer l'impasse Québec-Canada, car notre «position» actuelle dans ce pays, ni en dehors ni en dedans, ne peut mener qu'à la folklorisation...

Maintenant, voter NPD peut consolider une ouverture à l'égard du Québec au sein d'un parti fédéraliste, et cela demeure important. Que le Québec devienne un pays ou non, on doit nous assurer que notre voisin canadien entretienne une ouverture réelle envers notre nation. Le NPD de Layton manifeste cette ouverture :
- On parle de fédéralisme asymétrique au sein du NPD;
- Le parti est favorable à l'application de la loi 101 dans les domaines régis par le fédéral au Québec;
- Tom Mulcair a été le seul élu fédéral à rappeler que le jugement de la Cour Suprême invalidant la disposition de la loi 101 interdisant les écoles passerelles posait problème, étant donné l'illégitimité de la constitution de 1982 au Québec !

Mais dans les circonscriptions de la Beauce, de Québec, de la région de Rivière-du-Loup ou du Saguenay-Lac St-Jean, un vote pour le NPD ferait sans doute passer un candidat conservateur... L'éthique de responsabilité nous interpelle : il faut alors voter Bloc !

mercredi 20 avril 2011

Un État palestinien en septembre ?

Une soixantaine d'intellectuels israéliens de renom vient de publier une déclaration réclamant la fin de l'occupation et la création d'un État palestinien pour septembre prochain. Quelques jours auparavant, un groupe de Businessman et d'ex-militaires publiait une lettre réclamant essentiellement la même chose : un État palestinien vivant aux côtés de l'État d'Israël.

Il faut dire que le Président de «l'Autorité palestinienne», Mahmoud Abbas, a décidé de suspendre les négos avec le le gouvernement israélien de Netanyahou étant donné que celui-ci poursuivait la colonisation des territoires palestiniens, au mépris du Droit international. Abbas a donc décidé de porter sa cause à l'ONU et projette faire adopter une résolution à l'Assemblée générale qui proclamerait la naissance d'un État palestinien en septembre prochain...

La déclaration des intellectuels et la lettre des autres personnalités issues du monde économique et sécuritaire israéliens tombent donc à point : cela met une pression énorme sur le gouvernement israélien pour qu'il cesse sa fuite en avant.

Voici les 2 premières phrases de la déclaration signée par les 60 personnalités d'exception et lue cette semaine à Tel-Aviv à l'endroit même où fût proclamée l'indépendance d'Israël il y a plus de 60 ans :

«The land of Israel is the birthplace of the Jewish people where its identity was shaped;

The land of Palestine is the birthplace of the Palestinian people where its identity was formed


Cette déclaration est porteuse, puisqu'effectivement, à aucun autre endroit qu'Israël, les Juifs peuvent dire collectivement «c'est ici chez nous». Mais à aucun autre endroit qu'en Palestine, les Palestiniens peuvent dire collectivement «c'est ici chez nous». La prise de conscience de cette réalité est essentielle à l'acceptation de l'Autre et donc à la paix dans la région. Trop longtemps, les Arabes ont nié le droit à l'existence d'un État juif. Mais il faut aussi mettre fin à la déligitimation et à la déshumanisation des Palestiniens par une (trop) forte frange de la classe politique et intellectuelle israélienne.

Ces grandes figures israéliennes font émerger à nouveau ce «camp de la paix» qui était pratiquement disparu du paysage politique depuis la seconde Intifada en septembre 2000.

Un cycle nouveau commence, en conjonction avec les révoltes arabes, et il nous est permis d'espérer qu'il mène à une paix...

dimanche 17 avril 2011

Chercher le courant.


À regarder sur Tou.tv

Comment comprendre que l'on construise des barrages pour les autres ? À nos frais ? Plutôt de que d'opérer un véritable virage vert dans les domaines de l'énergie et des transports ? Il faut regarder du côté de ceux qui financent le parti libéral de Jean Charest : des firmes d'ingénierie qui ne font que des barrages... et des autoroutes !

L'«affaire» Wajdi-Cantat.

Mon opinion sur l'affaire Wajdi-Cantat : Wajdi Mouawad aurait pu être plus sensible à la réalité québécoise : Polytechnique, ça lui dit rien ? (voir un film d'un certain Denis Villeneuve...)

Je ne mets pas Cantat sur le même pied que le tueur de Poly (que je refuse de nommer) : Je considère seulement qu'il fallait s'attendre à ce que ce choix - Cantat dans une pièce qui aborde la violence envers les femmes - suscite de la colère ! Ne pas s'y attendre ou se réfugier dans le silence, c'est inconséquent !

vendredi 15 avril 2011

Des examens nationaux ?

François Legault me dit que son document sur l'éducation précise que les modalités d'évaluation des professeurs (que je critiquais dans le billet précédent) impliquent des examens nationaux indépendants... Cela viendrait corriger en partie la pente glissante vers la facilité que je craignais mercredi. Mais le fond demeure, la logique de rentabilité est introduite dans le système d'éducation (né l'était-elle pas déjà ?).

Il faudra maintenant réfléchir à l'impact de telles évaluations dites «nationales» : cela impliquerait une certaine uniformisation des savoirs à transmettre... Or, dans une discipline comme la mienne - la science politique - le savoir est fortement éclaté et multiforme. Il serait assez difficile (mais tout de même possible) de déterminer ce minimum sans compromettre la liberté académique des professeurs. Pourtant, le projet de la Coalition de M. Legault prétend vouloir renforcer cette liberté pour les profs... en échange d'une plus grande imputabilité. Le résultat ne risque-t-il pas plutôt de «précariser» la profession et de figer une matière - et des savoirs - en s'immissant dans la liberté académique des professeurs ?

Je reconnais en tout cas à la Coalition pour l'avenir du Québec de sortir de la zone de confort et de secouer un système qui en a bien besoin. Je n'en suis pas à condamner en bloc les solutions proposées, mais je me dis qu'il faut réfléchir sérieusement avant de renforcer «le rapport marchand» déjà introduit dans notre système d'éducation. Il me semble que la priorité aurait dû aller à développer la culture et les sports dans les écoles pour lutter contre le décrochage et renforcer le sentiment d'appartenance envers le milieu scolaire...

Dans ce dernier champ d'action, pourquoi ne pas littéralement intégrer la Ligue de Hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) au système scolaire ? Les écoles secondaires et les Cégeps du Québec pourraient alors améliorer leur empreinte dans leur milieu et réussir à impliquer toute leur communauté pour lutter contre le décrochage. (Par exemple, les entreprises devraient favoriser des «contrats d'embauche» pour les étudiants qui persistent au niveau scolaire en leur offrant des horaires compatibles avec les études et en les mettant à pied s'ils décrochent...) Les autres sports devraient aussi être intégrés au système scolaire, comme c'est le cas aux USA, avec tout un réseau de clubs et de championnats qui mobilisent toutes les communautés et renforce le sentiment d'appartenance aux écoles.

Pourquoi ne pas développer le même réflexe à propos des arts ? L'école nationale de théâtre, le Conservatoire de musique et les autres grandes écoles devraient créer des «antennes» partout dans le réseau scolaire québécois et s'intégrer au parasclolaire en favorisant la persévérance et la diplômation tout en développant un véritable réseau de la culture... Ceci démultiplierait la vigueur de notre culture : de nouveaux artistes et de nouveaux adeptes de notre culture partout sur le territoire !

Voilà il me semble un chantier plus mobilisateur, plus rassembleur (moins conflictuel en tout cas) et moins axé sur la satanée «performance», pente glissante vers le clientélisme que je condamnais hier... Les objectifs sont les mêmes : renforcer la culture de la persévérence en éducation, favoriser une plus grande diplômation, etc.

Mais les moyens prioritaires pour y arriver ne sont définitivement pas les mêmes...

mercredi 13 avril 2011

Le clientélisme en éducation.

La Coalition pour l'avenir du Québec, cette «bébitte politique» née autour de l'ex-ministre péquiste François Legault, vient de rendre public ses orientations en éducation, chantier annoncé comme prioritaire par MM. Legault et Sirois dans leur manifeste d'origine...

Si je percervais quelques flèches contre la réforme scolaire dans le manifeste inaugural (on cherchait à réintroduire la notion d'effort chez les étudiants et on privilégiait un retour aux connaissances plutôt qu'aux compétences...), je perçois dans les orientations annoncées hier une pente glissante vers le clientélisme en éducation... Cette pente existe déjà, le Ministère de l'éducation du Québec - contrôlé par des «pédagogistes» un peu fous qui se donnent comme mission de rendre l'école cool - parle déjà de «clientèles étudiantes» dans tous ses documents. Mais le projet de M. Legault, qui consiste à augmenter le salaire des profs de 20% en échange de critères de performance et d'évaluations bi-annuelles fondées sur les taux de réussite risque d'accentuer ce clientélisme et cette tendance à la facilité qui caractérisent notre actuel système d'éducation.

En effet, comment ne pas concevoir que les profs (et les directions d'école) ne basculeront pas dans une forme de course à la diplômation pour éviter d'entrer dans le collimateur de la précarité, des griefs et conflits ou de la perte d'emploi advenant le cas où un prof est plus exigeant que ses collègues ? Pour bénéficer de l'augmentation de salaire proposée par M. Legault, un prof n'aurait qu'à «faire passer» ses étudiants qui ne le méritent pas, comme cela, il rencontrerait les cibles ministérielles et institutionnelles tout en faisant plaisir aux comités de parents qui ne cherchent que le «succès» de leur enfant...

Pourtant, l'éducation n'est pas une marchandise - la liberté n'est pas une marque de yogourt disait Pierre Falardeau - il importe donc de nous assurer que la formation dispensée à l'école serve réellement à rendre nos étudiants plus intelligents, plus savants, plus critiques et mieux préparés à affronter l'avenir qui, on le sait, ne sera pas facile...

Je ne suis pas contre l'idée d'un système d'évaluation continue pour les profs de tout le réseau d'éducation, mais le modèle proposé m'apparaît engendrer des conséquences pires que le mal qu'il pense bien corriger...

«Le mieux semble l'ennemi du bien» dans ce cas-ci...

mardi 12 avril 2011

Gérard Deltell et le Prince William.


Le chef de l'ADQ Gérard Deltell a condamné le 1er ministre Charest pour son usage abusif de son avion de fonction hier lors de l'étude des crédits gouvernementaux. Mais du même souffle, il a suggéré que le Québec contribue financièrement au voyage du Prince William prévu cet été au pays...

M. Deltell veut diminuer la fonction de 1er ministre du Québec et se prosterner devant la Monarchie britannique. Qui a dit que le Québec s'était affranchi de son complexe du colonisé ?

dimanche 10 avril 2011

De la propagande à la justice.

L'éditorialiste Gideon Levy, du journal israélien Haaretz, suggère dans son dernier papier de mettre fin au «ministère de la propagande israélien» (le ministère Hasbara) et d'adopter une politique qui mettra fin à l'occupation et à la colonisation des territoires palestiniens. Selon lui, la diplomatie publique israélienne ne convainc pas la communauté internationale de la juste cause israélienne, mais elle est efficace à l'interne en déshumanisant les Palestiniens, ce qui compromet une éventuelle résolution de l'impasse.

Extraits :
«The world knows that this is a battle between the Israeli Goliath and the Palestinian David, and its heart is with the underdog. The world heard Prime Minister Benjamin Netanyahu speak of a two-state solution and was filled with hope. But after two years of total deadlock, hollow talk, illusions, Israel's unreasonable setting of conditions and the construction of more and more settlements, the world has condemned Israel. No hasbara can change that.

Hasbara will not overcome the unequivocal fact that Israel has been an occupying power for more than four decades. No propaganda can persuade people of good conscience that we're right as long as millions of Palestinians are living without rights
».

Le moins qu'on puisse dire, c'est que les intellectuels israéliens ne peuvent pas tous être qualifiés de complaisants ! On peut même dire que leur nationalité leur donne une plus grande liberté et un sens critique plus aiguisé, puisqu'ils ne peuvent être taxés d'antisémitisme... En espérant que ce goût pour la critique et la justice ait un jour des répercussions politiques dans le pays.

mercredi 6 avril 2011

Harper s'inspire-t-il de Poutine ?

On le dit et le redit, depuis l'arrivée des conservateurs de Harper au pouvoir en 2006, le contrôle de l'information, le manque de transparence et la confusion entre le gouvernement du Canada et le parti au pouvoir ont tendance à prendre de l'ampleur...

Est-ce que cette recette aurait une inspiration russe, celle mise en place par Vladimir Poutine depuis son accession au pouvoir en 1999 ? Chose certaine, des similitudes existent. Poutine a mis en place une véritable agence de presse gouvernementale qui a pour mandat de véritablement mettre en scène le Président (aujourd'hui 1er ministre russe et demain à nouveau Président). On y voit Poutine à la chasse aux baleines, Poutine en ski nautique, Poutine en speed boat, etc.

Stephen Harper a aussi créé une agence de photographies gouvernementales. Lors de son voyage dans le Grand nord par exemple, les seules photos disponibles pour la presse furent celles de cette agence. Durant l'actuelle campagne électorale, les photographes de presse sont «placés» par l'équipe Harper pour que celui-ci soit pris dans le bon angle ! Les points de presse électoraux limitent les questions à 5, dont une réservée aux médias régionaux, ce qui permet aux attachés politiques du 1er ministre de sélectionner les «bons journalistes» qui auront la chance de poser une question... Si vous ne voulez pas être sur la black list du 1er ministre, vous avez avantage à poser des questions insignifiantes, ou pire: valorisantes...

Bien sûr, le régime de Poutine est plus répressif, les journalistes qui questionnent trop en Russie disparaîssent, sont assassinés ou sont emprisonnés... Mais reste que la propension des conservateurs de Harper à tout contrôler et à limiter le pouvoir et l'autonomie des médias inquiète. Toutes les organisations professionnelles de journalistes au Canada ont co-signé une lettre pour condamner «cette propagande léchée dont l'objectif est de contrôler l'opinion publique». C'est une 1ère dans l'histoire du pays !

Mais le problème semble être que cet enjeu - pourtant fondamental - ne semble pas coller dans l'opinion publique, qui préfère se faire endormir par le discours du «priorité à l'économie» face à des élections jugées «inutiles»...

Déprimant.