Le gouvernement Charest vient d'adopter sa loi 115 qui permet à ceux qui veulent étudier en anglais au Québec de s'acheter un droit. De cette façon, il s'attaque de façon radicale au principe fondateur de la loi 101 qui voulait faire du français la langue publique commune de notre petite nation. Il envoie plutôt le message aux immigrants que pour réussir ici : il faut être riche et pouvoir contourner ainsi la langue des pauvres, celle du petit et méprisable peuple québécois...
C'est un triste épisode (épilogue ?) dans l'histoire de notre culture pourtant remarquable...
Lire la réaction de l'ex-ministre libéral Thomas Mulcair, aujourd'hui député fédéral d'Outremont pour le NPD ici.
Thomas Mulcair est décidément un de ceux qui a le mieux répondu, tous paliers et affiliations politiques confondus, face à ces attaques aux principes fondamentaux de la démocratie orchestrées par le gouvernement Charest : permettre aux riches d'avoir plus de droits que les autres; et adopter des lois sans que le débat nécessaire à l'adoption puisse se faire sereinement... (TaB...)
il existe- depuis 1918-- dans la région de Montréal- un magnifique golf privé, The Mount Bruno Country Club ( MBCC).
RépondreSupprimerDes 320 membres, environ 115 sont des québecois francophones.
Ce Club- où la langue officielle est l'anglais ( bulletins, assemblées, communications écrites ou verbales, etc) permet certainement à ses membres de s'exprimer dans la langue de lur choix !
Et plusieurs de ces québecois francophones- bien nantis- envoient leurs enfants au Stanstead College.
Voilà pourquoi ces chers québecois sont bilingues ...
pepedamour
Mon père aurait pu être membre de ce club mais sa mère avait peur de ses déclarations nationalistes. Maintenant, il joue à la Vallée.
RépondreSupprimerQui est-ce?
COP
Qu'attendez-vous pour manifester?Que ce soit trop tard?Bloquez le pays ,c'est un vrai plaisir et marchez dans les belles rues de Québec et Montréal!Bref,exhibez votre francophilie(phonie)!:)
RépondreSupprimerPascal
Merci Pascal, mais il semble que notre déprime politique ne soit pas encore rendue à la colère... Faut espérer qu'un jour pas si lointain, celle-ci soit bien canalisée pour réaliser quelque chose de grand, de beau et de porteur pour le Québec.
RépondreSupprimerCOP,
RépondreSupprimerMoi aussi j'ai refusé- en 1971- de devenir membre de ce Club.
Et je joue au golf avec ton père , tout un golfeur et tout un nationaliste.
Mes salutations à Charles, un homme de grande intégrité..
pepedamour