Le Canada n'a pas obtenu un siège au sein du convoité Conseil de sécurité des Nations unies. C'est la 1ère fois qu'en postulant, le pays est écarté.
Cette «gifle politique» témoigne du recul du Canada sur la scène internationale. Longtemps considéré comme une puissance diplomatique, le Canada a été écarté hier au profit du Portugal, pourtant un pays du continent européen, déjà fortement représenté au Conseil...
Il faut croire qu'il y a un prix à payer pour le gouvernement Harper :
- lorsque la nuance canadienne historique dans les conflits au Proche Orient disparaît au profit d'une politique pro-israélienne militante.
- lorsque le pays devient un leader des «négationnistes» en matière de changements climatiques.
- lorsque le 1er ministre du Canada semble mépriser l'ONU en préférant visiter un Tim Hortons plutôt que de se présenter devant l'Assemblée générale de l'organisation (en 2009);
- lorsque le Canada renie la «Déclaration des droits des nations autochtones de l'ONU»;
La perception de la modération canadienne n'existe plus. Le Canada joue les durs (mission de combat en Afghanistan, achat d'«avions de guerre» F-35, occupation militaire du Grand Nord, etc.) mais perd en influence... Un petit cours sur le soft power dans le domaine des relations internationales à Stephen Harper ?
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