Voilà la préoccupation centrale de toute civilisation : s'inscrire dans la durée. Ne pas être simplement éphémère, mais au moins laisser une trace, une poussière significative ou du moins signifiante.
Je pense à cette nécessité et je me dis plein de choses : j'éduque mes enfants en cherchant à leur inculquer quelque chose de signifiant et en faisant en sorte que leur passage ici sur terre soit passionnant. Je cherche à perpétuer ce que je considère méritoire de l'être : la curiosité, l'aimabilité, la générosité, la responsabilité; je travaille à discréditer ce que je considère répréhensible : l'égocentrisme, le je m'enfoutisme, l'arrogance et la paresse (l'acétie ???).
Quoiqu'il en soit, s'inscrire dans la durée est toujours exigeant, mais il me semble, toujours nécessaire. sans quoi nous sommes condamnés à l'insignifiance. Le défi est de trier quoi transmettre.
Par exemple, quel sera le legs de Barack Obama ? Une réforme de l'assurance-santé trop modeste ? Un quart de réforme de Wall Street ? Des discours exceptionnels ? Il me semble que nous devons espérer mieux ou simplement plus :
- un arbitrage intelligent du conflit israélo-arabe;
- un virage vert dans les transports qui ne cherche pas à plaire aux Républicains;
Quoi d'autres ? Le menu est vaste !
Le Voisin,
RépondreSupprimerTon éditorial de grande qualité me rappelle Benoit Lacroix et Jacques Grand'maison et- pour s'inscrire dans la durée- Jean-Félix Chénier prend la relève avec la différence que lui est laic.
Chapeau et bon voyage.
pepedamour