C'est reparti (ou presque) pour le Maroc. On se reparle un autre jour...
Bonne année à vous !
Photo : J-Félix Chénier - «Ma maman» amazigh, près de Tidzi, Maroc.
jeudi 30 décembre 2010
mardi 28 décembre 2010
Le retour du marché.
Dans la foulée de la crise financière de 2008 où les gouvernements des États se sont posés en sauveurs du Grand capital privé, on se disait en quelque sorte que le libéralisme «pur» qui prône le libre-jeu du marché allait en prendre pour son rhume et qu'une réglementation significative du secteur financier suivrait...
Le chroniqueur économique du Devoir Éric Desrosiers évoque dans ce papier qu'au contraire, malgré ses évidentes failles, les théories dominantes de la science économique des dernières années font un retour en force et qu'elles accélèrent en quelque sorte la pression sur la zone Euro (serait-ce le début de la fin pour cette monnaie unique ?) ainsi que sur les promesses «obamiennes», compromettant ses réformes, donc l'idée même que ce Président puisse s'inscrire dans la durée autrement que par le symbole d'affranchissement qu'il incarne...
Et François Brousseau dans le même journal qui parle de ces deux méga-riches que sont Warren Buffett et Bill Gates et qui dans leurs discours semblent favorables à une plus grande imposition des riches aux USA... Seraient-ils gênés d'être si riches et de si peu contribuer à la caisse commune ? Pendant ce temps, Obama s'est écrasé en prolongeant les exemptions d'impôts pour les plus riches...
Le chroniqueur économique du Devoir Éric Desrosiers évoque dans ce papier qu'au contraire, malgré ses évidentes failles, les théories dominantes de la science économique des dernières années font un retour en force et qu'elles accélèrent en quelque sorte la pression sur la zone Euro (serait-ce le début de la fin pour cette monnaie unique ?) ainsi que sur les promesses «obamiennes», compromettant ses réformes, donc l'idée même que ce Président puisse s'inscrire dans la durée autrement que par le symbole d'affranchissement qu'il incarne...
Et François Brousseau dans le même journal qui parle de ces deux méga-riches que sont Warren Buffett et Bill Gates et qui dans leurs discours semblent favorables à une plus grande imposition des riches aux USA... Seraient-ils gênés d'être si riches et de si peu contribuer à la caisse commune ? Pendant ce temps, Obama s'est écrasé en prolongeant les exemptions d'impôts pour les plus riches...
lundi 27 décembre 2010
Netanyahou et la peur.
Pour ceux qui s'intéressent au pire des conflits sur notre planète, il faut lire cet éditorial du journal israélien Haaretz. Akiva Eldar y écrit que le premier ministre Benyamin Netanyahou alimente les pires instincts de son électorat en entretenant la peur de l'arabe qui cherche à annihiler le peuple juif...
Extraits :
«But instead of warning of the dangers inherent in the continuation of the conflict, Netanyahu has chosen to exploit the primitive fear of the other. Instead of warning of Israel's increasing isolation, he is increasing the public's fear of the unknown. Those who are feared are hated and those who are hated are killed, Nelson Mandela has said.
Netanyahu is sowing fear, we are harvesting hatred, and our children are killing and being killed»
Percutant ! et lucide.
Extraits :
«But instead of warning of the dangers inherent in the continuation of the conflict, Netanyahu has chosen to exploit the primitive fear of the other. Instead of warning of Israel's increasing isolation, he is increasing the public's fear of the unknown. Those who are feared are hated and those who are hated are killed, Nelson Mandela has said.
Netanyahu is sowing fear, we are harvesting hatred, and our children are killing and being killed»
Percutant ! et lucide.
dimanche 26 décembre 2010
S'inscrire dans la durée.
Voilà la préoccupation centrale de toute civilisation : s'inscrire dans la durée. Ne pas être simplement éphémère, mais au moins laisser une trace, une poussière significative ou du moins signifiante.
Je pense à cette nécessité et je me dis plein de choses : j'éduque mes enfants en cherchant à leur inculquer quelque chose de signifiant et en faisant en sorte que leur passage ici sur terre soit passionnant. Je cherche à perpétuer ce que je considère méritoire de l'être : la curiosité, l'aimabilité, la générosité, la responsabilité; je travaille à discréditer ce que je considère répréhensible : l'égocentrisme, le je m'enfoutisme, l'arrogance et la paresse (l'acétie ???).
Quoiqu'il en soit, s'inscrire dans la durée est toujours exigeant, mais il me semble, toujours nécessaire. sans quoi nous sommes condamnés à l'insignifiance. Le défi est de trier quoi transmettre.
Par exemple, quel sera le legs de Barack Obama ? Une réforme de l'assurance-santé trop modeste ? Un quart de réforme de Wall Street ? Des discours exceptionnels ? Il me semble que nous devons espérer mieux ou simplement plus :
- un arbitrage intelligent du conflit israélo-arabe;
- un virage vert dans les transports qui ne cherche pas à plaire aux Républicains;
Quoi d'autres ? Le menu est vaste !
Je pense à cette nécessité et je me dis plein de choses : j'éduque mes enfants en cherchant à leur inculquer quelque chose de signifiant et en faisant en sorte que leur passage ici sur terre soit passionnant. Je cherche à perpétuer ce que je considère méritoire de l'être : la curiosité, l'aimabilité, la générosité, la responsabilité; je travaille à discréditer ce que je considère répréhensible : l'égocentrisme, le je m'enfoutisme, l'arrogance et la paresse (l'acétie ???).
Quoiqu'il en soit, s'inscrire dans la durée est toujours exigeant, mais il me semble, toujours nécessaire. sans quoi nous sommes condamnés à l'insignifiance. Le défi est de trier quoi transmettre.
Par exemple, quel sera le legs de Barack Obama ? Une réforme de l'assurance-santé trop modeste ? Un quart de réforme de Wall Street ? Des discours exceptionnels ? Il me semble que nous devons espérer mieux ou simplement plus :
- un arbitrage intelligent du conflit israélo-arabe;
- un virage vert dans les transports qui ne cherche pas à plaire aux Républicains;
Quoi d'autres ? Le menu est vaste !
lundi 20 décembre 2010
Bientôt, le Maroc.
Je repars bientôt pour trois semaines au Maroc, accompagnant des étudiants pour un stage d'étude.
Le Maroc est vraiment à la croisée des chemins dans le domaine politique. Il y a une réelle libéralisation des moeurs au pays, visible tant par la tenue vestimentaire que par la diversité de la presse. Mais celle-ci demeure mise à mal par un régime qui pratique encore un autoritarisme soft sur trois sujets : Dieu, la patrie, le Roi.
Et le paradoxe dans tout ça, c'est que même si on ne peut contester le Roi, et que cela freine la liberté d'expression, c'est la personne même du Roi qui favorise la «transiition démocratique» du pays. Sans Lui, le nouveau code de la famille adopté en 2004 et qui octroie un meilleur statut à la femme marocaine - l'un des meilleurs dans le monde arabe - sans Sa Majesté le Roi donc, ce code n'aurait pas été adopté... Le système économique se transforme aussi, l'État étant de moins en moins présent comme pourvoyeur d'emplois. Certaines privatisations (conduite des eaux) ont aussi eu lieu...
Le pays demeure pourtant fortement imprégné, par son rythme mais aussi par réelle conviction, de religiosité. Ceci dit sans aucune «hauteur» de ma part, bien au contraire. En ce temps des fêtes où toute la symbolique religieuse disparaît ici, j'ai l'impression que je retrouverai au Maroc pendant une période où il n'y a pas de Grandes fêtes religieuses, la beauté d'une société qui habite sa culture au quotidien, par une série de rituels significatifs et sentis pratiqués par tous, au sein d'une communauté encore liée, voire tissée serrée.
J'ai souvent l'impression que notre Révolution tranquille a coupé vite (trop sechèment sans doute) avec la culture religieuse, ce qui a affaibli «notre tonus moral» comme dirait Jacques Grand'Maison. C'est aussi là que le Roi du Maroc, Mohammed VI, devient une figure importante pour le pays : il est le Commandeur des croyants, il est donc ce gardien de la tradition religieuse capable de freiner «le désenchantement du monde» occasionné par une rupture trop radicale avec la culture religieuse.
Car disons-le, il y a un appauvrissement pour chacun lorsque l'on se prive de l'extraordinaire richesse de l'apport des religions : comment apprécier la beauté d'une église, d'une mosquée ou d'une synagogue si on ne connaît rien de la religion ? Je pense ici autant aux récits évoqués par chacune des religions du Livre (Judaïsme, Christianisme, Islam) qu'aux Arts en général tirés de cette inspiration sans borne qu'est Dieu ou la simple transcendance. Comment aimer la peinture ou la musique, sans une capacité minimale au recueillement, à la dévotion à l'égard de la Beauté ?
Au Maroc, cet éveil politique et culturel que l'on perçoit réellement - c'est pourquoi j'évoquais notre Révolution tranquille tout-à-l'heure, le Maroc est un pays de jeunes ! - cet éveil donc, se fait aussi grâce à l'appui populaire du Roi et à l'importance de ses pouvoirs. Et pour ces raisons, le pays ne balaiera pas de sitôt son héritage culturel religieux.
Entre la laïcité froide et le rigorisme religieux, l'espace qui se crée au Maroc est prometteur (il faut dire que l'islam marocain a toujours été un islam tolérant et «moderniste», c-à-dire ouvert à la science et au dialogue inter-religieux). Ce pays pourrait inspirer le reste du monde arabo-musulman, qui se cherche quelque peu après le déclin du nationalisme arabe et la montée de l'islamisme...
Le Maroc est vraiment à la croisée des chemins dans le domaine politique. Il y a une réelle libéralisation des moeurs au pays, visible tant par la tenue vestimentaire que par la diversité de la presse. Mais celle-ci demeure mise à mal par un régime qui pratique encore un autoritarisme soft sur trois sujets : Dieu, la patrie, le Roi.
Et le paradoxe dans tout ça, c'est que même si on ne peut contester le Roi, et que cela freine la liberté d'expression, c'est la personne même du Roi qui favorise la «transiition démocratique» du pays. Sans Lui, le nouveau code de la famille adopté en 2004 et qui octroie un meilleur statut à la femme marocaine - l'un des meilleurs dans le monde arabe - sans Sa Majesté le Roi donc, ce code n'aurait pas été adopté... Le système économique se transforme aussi, l'État étant de moins en moins présent comme pourvoyeur d'emplois. Certaines privatisations (conduite des eaux) ont aussi eu lieu...
Le pays demeure pourtant fortement imprégné, par son rythme mais aussi par réelle conviction, de religiosité. Ceci dit sans aucune «hauteur» de ma part, bien au contraire. En ce temps des fêtes où toute la symbolique religieuse disparaît ici, j'ai l'impression que je retrouverai au Maroc pendant une période où il n'y a pas de Grandes fêtes religieuses, la beauté d'une société qui habite sa culture au quotidien, par une série de rituels significatifs et sentis pratiqués par tous, au sein d'une communauté encore liée, voire tissée serrée.
J'ai souvent l'impression que notre Révolution tranquille a coupé vite (trop sechèment sans doute) avec la culture religieuse, ce qui a affaibli «notre tonus moral» comme dirait Jacques Grand'Maison. C'est aussi là que le Roi du Maroc, Mohammed VI, devient une figure importante pour le pays : il est le Commandeur des croyants, il est donc ce gardien de la tradition religieuse capable de freiner «le désenchantement du monde» occasionné par une rupture trop radicale avec la culture religieuse.
Car disons-le, il y a un appauvrissement pour chacun lorsque l'on se prive de l'extraordinaire richesse de l'apport des religions : comment apprécier la beauté d'une église, d'une mosquée ou d'une synagogue si on ne connaît rien de la religion ? Je pense ici autant aux récits évoqués par chacune des religions du Livre (Judaïsme, Christianisme, Islam) qu'aux Arts en général tirés de cette inspiration sans borne qu'est Dieu ou la simple transcendance. Comment aimer la peinture ou la musique, sans une capacité minimale au recueillement, à la dévotion à l'égard de la Beauté ?
Au Maroc, cet éveil politique et culturel que l'on perçoit réellement - c'est pourquoi j'évoquais notre Révolution tranquille tout-à-l'heure, le Maroc est un pays de jeunes ! - cet éveil donc, se fait aussi grâce à l'appui populaire du Roi et à l'importance de ses pouvoirs. Et pour ces raisons, le pays ne balaiera pas de sitôt son héritage culturel religieux.
Entre la laïcité froide et le rigorisme religieux, l'espace qui se crée au Maroc est prometteur (il faut dire que l'islam marocain a toujours été un islam tolérant et «moderniste», c-à-dire ouvert à la science et au dialogue inter-religieux). Ce pays pourrait inspirer le reste du monde arabo-musulman, qui se cherche quelque peu après le déclin du nationalisme arabe et la montée de l'islamisme...
samedi 18 décembre 2010
Les unions, quossa donne ?
Ironique de voir Yvon Deschamps cette semaine s'excuser auprès des journalistes en lock-out du Journal de Montréal pour avoir accordé une entrevue au journal du boss de Quebecor ? PKP serait-il un bon boss ?
Yvon en a profité pour donner en exclusivité à Rue Frontenac, le journal des vrais journalistes et employés en conflit depuis deux ans, la primeur exclusive de sa retraite. Et il a rappelé qu'il croyait toujours en la nécessité des syndicats : «C’est la seule façon d’assurer la protection des travailleurs et c’est la façon la plus civilisée d’organiser le travail, et d’établir les rapports de force entre le patronat et les travailleurs».
Puis, dans une lettre subséquente, il propose un bilan :
«Quand j’ai écrit les unions qu’ossa donne, mon premier monologue, je l’ai fait en pensant à mon grand-père qui a travaillé en usine de l’âge de 12 ans jusqu’à 65 ans. Donc 53 ans, 12 heures par jour, 6 jours par semaine, 52 semaines par année. Il est mort avant que les ouvriers aient droit aux vacances. À 65 ans on lui a donné une montre et on l’a retourné chez lui dans la misère des années trente. Je n’aurai pas de montre, mais c’est correct, j’en ai déjà une.»
et il signe : «Signé: le mari de Judi Richards, Yvon Deschamps».
L'homme le plus féministe de l'histoire du Québec prend sa retraite. Qui prendra sa relève ? Quand même pas Ricardo !
Yvon en a profité pour donner en exclusivité à Rue Frontenac, le journal des vrais journalistes et employés en conflit depuis deux ans, la primeur exclusive de sa retraite. Et il a rappelé qu'il croyait toujours en la nécessité des syndicats : «C’est la seule façon d’assurer la protection des travailleurs et c’est la façon la plus civilisée d’organiser le travail, et d’établir les rapports de force entre le patronat et les travailleurs».
Puis, dans une lettre subséquente, il propose un bilan :
«Quand j’ai écrit les unions qu’ossa donne, mon premier monologue, je l’ai fait en pensant à mon grand-père qui a travaillé en usine de l’âge de 12 ans jusqu’à 65 ans. Donc 53 ans, 12 heures par jour, 6 jours par semaine, 52 semaines par année. Il est mort avant que les ouvriers aient droit aux vacances. À 65 ans on lui a donné une montre et on l’a retourné chez lui dans la misère des années trente. Je n’aurai pas de montre, mais c’est correct, j’en ai déjà une.»
et il signe : «Signé: le mari de Judi Richards, Yvon Deschamps».
L'homme le plus féministe de l'histoire du Québec prend sa retraite. Qui prendra sa relève ? Quand même pas Ricardo !
vendredi 17 décembre 2010
Toune du vendredi.
Voici un projet sur lequel Tom Waits a prêté sa voix unique, provenant d'outre-tombe et marquée par les longues nuits enfumées et imbibées d'alcool... Et le vidéo d'animation est réalisé par l'artiste montréalais Fluorescent Hill. La toune Spacious Thoughts est de DJ collective N.A.S.A, sur l'album The Spirit of Apollo.
Tom Waits est toujours à la même place, dans sa tanière californienne, et en même temps, il est partout, même ici, c-à-d là où on ne l'attend pas. À quand un show du Grand Tom à Montréal ?
Tom Waits est toujours à la même place, dans sa tanière californienne, et en même temps, il est partout, même ici, c-à-d là où on ne l'attend pas. À quand un show du Grand Tom à Montréal ?
Spacious Thoughts from Anti Records on Vimeo.
Dans le même esprit...
Dans le même esprit d'espoirs désespérants qu'évoquent la musique de Patrick Watson et les graffitis de Banksy, voici une vidéo trouvée sur viméo.
Patrick Watson
Je m'aperçois que malgré mes différents bilans musicaux, je n'ai pas encore vraiment parlé de Patrick Watson dans ce blogue, cet artiste montréalais incomparable ! Ses airs aériens, ses mélodies chaleureuses enveloppées des percussions déconstruites de Robbie Kuster tournent dans ma tête sans que je m'en lâsse depuis 2006, avec son album Close to Paradise, qui fût son grand succès... Mais pour moi, son dernier album, Wooden arms, est encore meilleur... Plus authentique ou en tout cas, moins imprégné de diverses influences identifiables, comme si Watson et sa gang avaient trouvé leur propre voie.
Et pour ceux qui veulent découvrir une facette plus atmosphérique, plus cinématographique de sa musique, faisant penser à un autre band montréalais du Mile end - Godspeedyoublackemperor - Watson fait aussi partie d'un groupe qui s'appelle Sevensproject.
Voici tout de même deux vidéos pour découvrir le gars en question. Un premier, très beau, tiré de Wooden arms, et le deuxième, enregistré à l'excellente émission Q de la CBC.
Et pour ceux qui veulent découvrir une facette plus atmosphérique, plus cinématographique de sa musique, faisant penser à un autre band montréalais du Mile end - Godspeedyoublackemperor - Watson fait aussi partie d'un groupe qui s'appelle Sevensproject.
Voici tout de même deux vidéos pour découvrir le gars en question. Un premier, très beau, tiré de Wooden arms, et le deuxième, enregistré à l'excellente émission Q de la CBC.
Patrick Watson - Fireweed from Opak Media on Vimeo.
jeudi 16 décembre 2010
Banksy - le graffiteur masqué.
Libération propose un survol des célèbres graffitis de Banksy, cet artiste anglais qui, comme Réjean Ducharme chez nous, protège son anonymat.
Celui-ci, effectué sur le fameux «mur de sécurité» séparant Israël de la Cisjordanie, est particulièrement réussi.
Celui-ci, effectué sur le fameux «mur de sécurité» séparant Israël de la Cisjordanie, est particulièrement réussi.
Félix et la langue du commerce.
Trouvé par le blogue de JF Lisée cet extrait de Félix Leclerc jasant autour de la langue et du français au Québec. C'est beau.
mardi 14 décembre 2010
Les rythmes étranges
Les Rythmes Étranges: 21.1 Québec (Canada): Le Groupe Haïti-Mini, Patchuco. Pressage Privé, 1972;
Voir ce blogue pour découvrir un tas de choses en musique du monde, incluant la musique de «notre» diaspora haïtienne bien de chez nous !
Voir ce blogue pour découvrir un tas de choses en musique du monde, incluant la musique de «notre» diaspora haïtienne bien de chez nous !
et le parlementaire de l'année ?
Amir Khadir en a surpris plus d'un à l'Assemblée nationale cette année ! Un sondage publié hier dans Le Devoir le proclamait l'élu le plus populaire du Québec...
Lire cet excellent papier de Patrick Lagacé ICI.
Seule incongruité dans le texte de Lagacé, car celui-ci affirme : «J'imagine qu'à Québec, des animateurs de radio dré-drette, qui ont fait de Khadir leur homme de paille préféré, se sont étouffés dans leurs Corn Flakes, hier, en lisant le sondage du Devoir. Hein, Amir Khadir, politicien le plus populaire au Québec? Un autre signe que le Québec, c'est Cuba, pour l'adorable Clique de Val-Bélair...»
Or, il est peu probable que les animateurs de radio «dré-drette» lisent Le Devoir...
Lire cet excellent papier de Patrick Lagacé ICI.
Seule incongruité dans le texte de Lagacé, car celui-ci affirme : «J'imagine qu'à Québec, des animateurs de radio dré-drette, qui ont fait de Khadir leur homme de paille préféré, se sont étouffés dans leurs Corn Flakes, hier, en lisant le sondage du Devoir. Hein, Amir Khadir, politicien le plus populaire au Québec? Un autre signe que le Québec, c'est Cuba, pour l'adorable Clique de Val-Bélair...»
Or, il est peu probable que les animateurs de radio «dré-drette» lisent Le Devoir...
et la personnalité de l'année ?
TIME magazine rendra public demain sa «personnalité de l'année». Il faut peut-être rappeler que les critères reposent sur l'importance de la couverture médiatique et de l'impact (états-unien et international) de cette personne...
2010 risque de déboucher sur Julian Assange, le fondateur de Wiki Leaks...
D'autres suggestions ?
Et la personnalité de la décennie ? Je propose Luis Ignacio Lula Da Silva, le Président brésilien sortant.
lundi 13 décembre 2010
Rumeur sur la ville...
Une rumeur provenant d'une «source anonyme» dit que contrairement à mes prédictions 2011, François Legault ne renonce pas à créer son parti politique. Il annoncerait au contraire d'ici la fin janvier avoir rassemblé une quinzaine de candidats prêts pour la prochaine élection. Le hic résiderait dans le fait qu'il n'y a pas vraiment de figures fédéralistes qui se joignent au nouveau parti...
On peut donc déjà penser que les principales victimes de ce nouveau véhicule seront l'ADQ puis le PQ... Et le scénario de 2007 pourrait réapparaître, comme un mauvais souvenir : un gouvernement libéral minoritaire, qui se maintient au pouvoir malgré son incurie grâce à la division du vote...
À moins que le PQ réussisse à éviter le pire en proposant comme je l'espère un pacte de non-agression avec certains partis pour former une Grande coalition capable de remplacer les libéraux... Pauline Marois est-elle capable de tant de hauteur ? Et François Legault, d'un peu d'abnégation ?
On peut donc déjà penser que les principales victimes de ce nouveau véhicule seront l'ADQ puis le PQ... Et le scénario de 2007 pourrait réapparaître, comme un mauvais souvenir : un gouvernement libéral minoritaire, qui se maintient au pouvoir malgré son incurie grâce à la division du vote...
À moins que le PQ réussisse à éviter le pire en proposant comme je l'espère un pacte de non-agression avec certains partis pour former une Grande coalition capable de remplacer les libéraux... Pauline Marois est-elle capable de tant de hauteur ? Et François Legault, d'un peu d'abnégation ?
Une bonne nouvelle !
Les élèves québécois se classent très bien en les comparant avec les autres sur la scène internationale dans les disciplines de la lecture, des maths et des sciences ! C'est une enquête internationale qui le confirme.
Lire Yves Boisvert, qui encore une fois, réagit intelligemment à cette dépêche...
Extrait :
«Sans farce: pour obtenir de pareils résultats, nos profs doivent avoir fait deux, trois trucs vraiment bien pendant que les pédagogues du Ministère avaient le dos tourné à concocter des réformes.
On allait peut-être oublier que ce métier attire encore pas mal de gens qui aiment passionnément les enfants et la transmission du savoir». (fin de l'extrait)
Reste que cette nouvelle relativise «la catastrophe» que l'on évoque souvent à propos de notre système d'éducation. C'est une bonne nouvelle ! Et c'est rare !
Lire Yves Boisvert, qui encore une fois, réagit intelligemment à cette dépêche...
Extrait :
«Sans farce: pour obtenir de pareils résultats, nos profs doivent avoir fait deux, trois trucs vraiment bien pendant que les pédagogues du Ministère avaient le dos tourné à concocter des réformes.
On allait peut-être oublier que ce métier attire encore pas mal de gens qui aiment passionnément les enfants et la transmission du savoir». (fin de l'extrait)
Reste que cette nouvelle relativise «la catastrophe» que l'on évoque souvent à propos de notre système d'éducation. C'est une bonne nouvelle ! Et c'est rare !
vendredi 10 décembre 2010
Jouets (ONF, 1966)
Le site de l'Office national du Film (ONF) déborde d'archives et de films forts intéressants. C'est pourquoi il est mon favori du mois...
En voici un qui suggère une réflexion, en ce temps des fêtes qui approche, sur la consommation, l'horreur de la guerre, et la vie qui continue par-delà ces horreurs, dans une certaine indifférence... Comme si notre société «dramatiquement en paix» comme l'a déjà dit Wajdi Mouawad (sans doute pour provoquer notre indifférence et notre confort...) zappait constamment d'un sujet à l'autre : dramatique ici, trivial là, sans que cela change quoi que ce soit au court des choses...
Joyeux magasinage des fêtes !
En voici un qui suggère une réflexion, en ce temps des fêtes qui approche, sur la consommation, l'horreur de la guerre, et la vie qui continue par-delà ces horreurs, dans une certaine indifférence... Comme si notre société «dramatiquement en paix» comme l'a déjà dit Wajdi Mouawad (sans doute pour provoquer notre indifférence et notre confort...) zappait constamment d'un sujet à l'autre : dramatique ici, trivial là, sans que cela change quoi que ce soit au court des choses...
Joyeux magasinage des fêtes !
mercredi 8 décembre 2010
La reconnaissance de l'État palestinien.
Le Brésil, l'Argentine (et bientôt l'Uruguay), ont reconnu officiellement l'existence d'un État palestinien sur les frontières d'avant 1967. Ceci implique que cet «État» comprendrait la Cisjordanie, la bande de Gaza et Jérusalem-est comme capitale...
Israël et les USA ont condamné ce geste qualifié d'improductif. Le porte-parole du département d'État des USA est même allé jusqu'à dire «que toute action unilatérale est contre-productive» ! Dans le contexte où les USA viennent d'abandonner leur demande de gel de la colonisation des territoires palestiniens par Israël pour relancer les négociations, cette déclaration est presque ridicule...
L'unilatéralisme est la principale constante de la politique israélienne depuis 1967. Lors de cette guerre, Israël a conquis plusieurs territoires et a commencé l'implantation de civils dans ces territoires (la colonisation), ce qui est contraire au Droit international et constitue en soit un projet d'expansion et d'annexion territoriale, empêchant ainsi un État palestinien d'émerger.
La décision du Brésil, puis de ses voisins, de reconnaître l'existence d'un État palestinien, ne contrevient en rien au droit à l'existence d'Israël. Elle peut même être positive (j'en parlais ICI).
Cette décision démontre toutefois que l'impuissance américaine dans la région commence à faire émerger de nouveaux joueurs qui cherchent à faire contrepoids. Bien sûr, la capacité du Brésil et de l'Argentine d'infléchir la position expansioniste du gouvernement israélien actuel est fort limitée, mais elle démontre qu'Israël est ses alliés, en retardant indéfiniement les nécessaires négociations de paix, risquent de délégitimer leur position et de se retrouver de plus en plus isolés sur la scène internationale... (Je l'évoquais ici).
Je suis un fort partisan du droit à l'existence et à la sécurité pour Israël : à aucun autre endroit dans le monde, les Juifs peuvent dire collectivement, c'est ici chez nous... Mais Israël a gagné son indépendance. Il faut maintenant permettre aux Palestiniens d'avoir leur État dans la région...
Le Brésil, puissance montante de la scène internationale, serait-il en train de créer une brèche dans l'hégémonie américaine dans la région du Proche et Moyen-Orient ?
Et que penser de la prédiction suivante : Luis Ignacio Lula Da Silva (il quitte officiellement la présidence en janvier) comme prochain Secrétaire général des Nations Unies ?
Israël et les USA ont condamné ce geste qualifié d'improductif. Le porte-parole du département d'État des USA est même allé jusqu'à dire «que toute action unilatérale est contre-productive» ! Dans le contexte où les USA viennent d'abandonner leur demande de gel de la colonisation des territoires palestiniens par Israël pour relancer les négociations, cette déclaration est presque ridicule...
L'unilatéralisme est la principale constante de la politique israélienne depuis 1967. Lors de cette guerre, Israël a conquis plusieurs territoires et a commencé l'implantation de civils dans ces territoires (la colonisation), ce qui est contraire au Droit international et constitue en soit un projet d'expansion et d'annexion territoriale, empêchant ainsi un État palestinien d'émerger.
La décision du Brésil, puis de ses voisins, de reconnaître l'existence d'un État palestinien, ne contrevient en rien au droit à l'existence d'Israël. Elle peut même être positive (j'en parlais ICI).
Cette décision démontre toutefois que l'impuissance américaine dans la région commence à faire émerger de nouveaux joueurs qui cherchent à faire contrepoids. Bien sûr, la capacité du Brésil et de l'Argentine d'infléchir la position expansioniste du gouvernement israélien actuel est fort limitée, mais elle démontre qu'Israël est ses alliés, en retardant indéfiniement les nécessaires négociations de paix, risquent de délégitimer leur position et de se retrouver de plus en plus isolés sur la scène internationale... (Je l'évoquais ici).
Je suis un fort partisan du droit à l'existence et à la sécurité pour Israël : à aucun autre endroit dans le monde, les Juifs peuvent dire collectivement, c'est ici chez nous... Mais Israël a gagné son indépendance. Il faut maintenant permettre aux Palestiniens d'avoir leur État dans la région...
Le Brésil, puissance montante de la scène internationale, serait-il en train de créer une brèche dans l'hégémonie américaine dans la région du Proche et Moyen-Orient ?
Et que penser de la prédiction suivante : Luis Ignacio Lula Da Silva (il quitte officiellement la présidence en janvier) comme prochain Secrétaire général des Nations Unies ?
mardi 7 décembre 2010
John Baird, cette envie de chier...
Ça fait plusieurs mois que je me retiens de ne pas traiter de tous les noms le «ministre de l'environnement» fédéral John Baird. Mais cette semaine, lors de la conférence de Cancùn, le Canada a montré son vrai visage à la communauté internationale en cherchant à torpiller tout effort international pour réduire les émissions de gaz à effets de serre.
Le Canada nage en pleine ère Bush.(Et le Québec de M. Charest aussi, malgré ses beaux discours, car il développe essentiellement des projets autoroutiers et se lance tête baissée dans l'exploitation des gaz de schiste, tous des «projets» qui profiteront directement aux «petits amis» du régime...).
Et regardez John Baird, le sinistre ministre en mission suicide pour défendre la grande industrie polluante et rétrograde... Une vraie face d'envie de chier ! Je m'en voulais d'être aussi grossier, mais qui est le plus odieux ? Moi avec mes insultes à 5 sous ou lui et son gouvernement qui compromettent tout effort nécessaire pour opérer un virage moins énergivore ?
Et le pire dans tout ça, c'est que les conservateurs nuisent à l'économie canadienne en retardant gravement le virage technologique susceptible de donner une avance sur la scène internationale à notre économie... Pendant ce temps, les USA d'Obama commencent à faire un effort louable et la Chine s'en va vers un système de plafonnement et d'échanges de crédits d'émissions... Et l'Allemagne est déjà en avance sur tous les plans... Le Canada ? Dernier cave du peloton, il chie dans son froque !
Le Canada nage en pleine ère Bush.(Et le Québec de M. Charest aussi, malgré ses beaux discours, car il développe essentiellement des projets autoroutiers et se lance tête baissée dans l'exploitation des gaz de schiste, tous des «projets» qui profiteront directement aux «petits amis» du régime...).
Et regardez John Baird, le sinistre ministre en mission suicide pour défendre la grande industrie polluante et rétrograde... Une vraie face d'envie de chier ! Je m'en voulais d'être aussi grossier, mais qui est le plus odieux ? Moi avec mes insultes à 5 sous ou lui et son gouvernement qui compromettent tout effort nécessaire pour opérer un virage moins énergivore ?
Et le pire dans tout ça, c'est que les conservateurs nuisent à l'économie canadienne en retardant gravement le virage technologique susceptible de donner une avance sur la scène internationale à notre économie... Pendant ce temps, les USA d'Obama commencent à faire un effort louable et la Chine s'en va vers un système de plafonnement et d'échanges de crédits d'émissions... Et l'Allemagne est déjà en avance sur tous les plans... Le Canada ? Dernier cave du peloton, il chie dans son froque !
jeudi 2 décembre 2010
Wikileaks : un 1er bilan.
J'attire votre attention sur ce papier de Karine Prémont, prof de science po à Grasset et chercheure à Raoul-Dandurand de l'UQÀM. Elle propose un 1er bilan à propos de la méga-fuite orchestrée par Wikileaks ICI.
Extraits :
«En fait, ces fuites — comme la majorité d'entre elles — auront fort probablement l'effet contraire de celui recherché par Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, qui affirme travailler au nom de la transparence et de la responsabilité des gouvernements du monde entier. Habituellement, les fuites ont plutôt pour conséquence de renforcer le secret entourant les discussions de l'équipe décisionnelle et, par le fait même, la prise de décision en politique étrangère.
Tel fut le cas de l'affaire Iran-Contra sous Reagan: pour éviter que ne soit révélée la poursuite du financement des militants Contra malgré les interdictions du Congrès, l'équipe décisionnelle a été réduite de manière substantielle et les décisions ont été prises par un groupe très restreint. La même chose a pu être observée durant la présidence Nixon: les fuites sur les bombardements secrets au Cambodge ont mené le président et son principal conseiller, Henry Kissinger, à prendre seuls les décisions de politique étrangère.
Le renforcement du secret entourant le processus décisionnel est généralement la conséquence la plus importante — et souvent la seule — des fuites liées à la politique étrangère des États-Unis. Les récentes fuites diffusées par WikiLeaks ne devraient pas faire exception.»
Troublant, n'est-ce pas ?
Extraits :
«En fait, ces fuites — comme la majorité d'entre elles — auront fort probablement l'effet contraire de celui recherché par Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, qui affirme travailler au nom de la transparence et de la responsabilité des gouvernements du monde entier. Habituellement, les fuites ont plutôt pour conséquence de renforcer le secret entourant les discussions de l'équipe décisionnelle et, par le fait même, la prise de décision en politique étrangère.
Tel fut le cas de l'affaire Iran-Contra sous Reagan: pour éviter que ne soit révélée la poursuite du financement des militants Contra malgré les interdictions du Congrès, l'équipe décisionnelle a été réduite de manière substantielle et les décisions ont été prises par un groupe très restreint. La même chose a pu être observée durant la présidence Nixon: les fuites sur les bombardements secrets au Cambodge ont mené le président et son principal conseiller, Henry Kissinger, à prendre seuls les décisions de politique étrangère.
Le renforcement du secret entourant le processus décisionnel est généralement la conséquence la plus importante — et souvent la seule — des fuites liées à la politique étrangère des États-Unis. Les récentes fuites diffusées par WikiLeaks ne devraient pas faire exception.»
Troublant, n'est-ce pas ?
Vos prédictions 2011 ?
Alors, quelles sont vos prédicitons pour 2011 ?
Comme ce blogue est passionné de politique, on peut se risquer et en lancer quelques-unes, sans se prendre au sérieux :
- L'Iran acquiert la bombe atomique;
- Le gouvernement Netanyahou tombe en Israël pour avoir accepté un gel de la colonisation des territoires palestiniens sous pressions américaines;
- Barack Obama et la Chine arrachent un traité de non-agression à la Corée du Nord en échange d'une aide économique et alimentaire...
- Jean Charest prépare sa sortie en devenant Secrétaire général de l'Organisation internationale de la francophonie; Nathalie «Palin» Normandeau mesure ses appuis pour lui succéder...
- Gilles Duceppe mesure ses appuis pour remplacer Pauline Marois à la tête du PQ...
- François Legault renonce à transformer son idée de mouvement politique en parti...
- Les élections fédérales sont déclenchées au printemps, après le refus d'une majorité de députés à la Chambre des Communes d'entériner le budget Flaherty; Les Conservateurs sont reportés au pouvoir, toujours minoritaires, mais s'emparent progressivement de la région métropolitaine de Toronto. Le NPD s'effondre dans les provinces du centre... Le «progressisme canadian» est en crise !
- Gamal Moubarack succède à son père comme Président égyptien (au pouvoir depuis 1981...) Même succession père-fils en Libye où les Khadafi dominent sans partage... Ha ces «républiques» à l'allure monarchique...
- Sarah Palin confond les changements climatiques avec les changements saisonniers...
Et les morts de 2011 ? Les paris sont ouverts ! Le Pape Benoit XVI ? Remplacé par un Pape latino-américain ?
Comme ce blogue est passionné de politique, on peut se risquer et en lancer quelques-unes, sans se prendre au sérieux :
- L'Iran acquiert la bombe atomique;
- Le gouvernement Netanyahou tombe en Israël pour avoir accepté un gel de la colonisation des territoires palestiniens sous pressions américaines;
- Barack Obama et la Chine arrachent un traité de non-agression à la Corée du Nord en échange d'une aide économique et alimentaire...
- Jean Charest prépare sa sortie en devenant Secrétaire général de l'Organisation internationale de la francophonie; Nathalie «Palin» Normandeau mesure ses appuis pour lui succéder...
- Gilles Duceppe mesure ses appuis pour remplacer Pauline Marois à la tête du PQ...
- François Legault renonce à transformer son idée de mouvement politique en parti...
- Les élections fédérales sont déclenchées au printemps, après le refus d'une majorité de députés à la Chambre des Communes d'entériner le budget Flaherty; Les Conservateurs sont reportés au pouvoir, toujours minoritaires, mais s'emparent progressivement de la région métropolitaine de Toronto. Le NPD s'effondre dans les provinces du centre... Le «progressisme canadian» est en crise !
- Gamal Moubarack succède à son père comme Président égyptien (au pouvoir depuis 1981...) Même succession père-fils en Libye où les Khadafi dominent sans partage... Ha ces «républiques» à l'allure monarchique...
- Sarah Palin confond les changements climatiques avec les changements saisonniers...
Et les morts de 2011 ? Les paris sont ouverts ! Le Pape Benoit XVI ? Remplacé par un Pape latino-américain ?
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