Nathalie «Palin» Normandeau et Jean «W. Bush» Charest : la charrue devant les boeufs ?
Le gouvernement Charest a déjà pris la décision de lancer le Québec dans l'exploitation des gaz de schiste. Aux États-Unis, Plusieurs États ont pourtant décidé d'en suspendre l'exploitation le temps d'apporter des réponses à une série d'inquiétudes concernant la sécurité et le bilan environnemental d'une telle filière énergétique... Louis-Gilles Francoeur, du journal Le Devoir publiait récemment un article qui démontrait que si on calcule l'énergie nécessaire à l'exploitation de cette ressource, le gaz de schiste est plus polluant que le pétrole, voir équivalent au charbon, pourtant reconnu comme l'énergie la plus émettrice de gaz à effets de serre.La (s)inistre des ressources naturellles Baby drill Normandeau affirme que la population doit «écouter les informations» avant de réclamer un moratoire sur l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste. Mais les informations dont elle parle sont essentiellement fournies par l'industrie et la grande proximité entre les entreprises privées et le gouvernement que l'on constate de plus en plus dans ce secteur (dans tous les secteurs en fait) nous mènent à croire que les «infos en question» ne sont construites que pour faire passer en «fast track» la décision gouvernementale.
Tout est scandaleux dans cet empressement du gouvernement Charest à nous lancer dans la «schiste» :
- Le mandat du Bape (Brueau d'audiences publiques en environnement) est détourné. Il n'est plus question de réfléchir à la nécessité et à l'acceptabilité sociale et environnementale du projet, mais de baliser son exploitation;
- Les redevances envisagées sont à des lieux de ce que d'autres gouvernements (la Colombie-britannique au 1er chef) exigent de par le monde... Encore une fois, on peut douter que nous soyons vraiment sortis de l'ère duplessiste puisque l'aplat-ventrisme du gouvernement Charest face aux entreprises «créatrices de jobs» évoque très bien cette Grande noirceur dont nous serions supposément sortis...
- Aucune réflexion globale sur notre production d'énergie en fonction de nos objectifs de réduction d'émissions de gaz à effets de serre n'est proposée. Ni aucune réflexion sur notre surconsommation d'énergie qui pourrait à la fois servir - si on développait la filière des Négawatts (l'énergie économisée) - à améliorer notre bilan énergétique et à augmenter nos exportations, donc nos revenus, sans dépenser un sous de plus sur le plan infrastructurel.
- Et cette consultation de façade, qui méprise les populations locales, souvent dépourvues politiquement : quel est le poids d'une petite municipalité devant une multinationale de l'énergie ? et économiquement : le chômage et la pauvreté en région font que ces projets trouvent des défenseurs à la recherche de jobs...
L'auteur de ce texte est biaisé et c'est pourquoi il ne faut pas donner beaucoup d'importance à son opinion sur l'exploitation au Québec des gaz de schistes. En effet, le voisin a notamment fait un putsch en 2008 contre Scott Mackay pour prendre le contrôle du parti vert du Québec. Le voisin et sa clique d'écolo sont des extrémistes de l'environnment. Pour eux, il faudrait tout simplement mettre un moratoire sur l'économie et sur l'être humain en général. L'humain pollue par sa présence, il fait des flatulences et chie partout sur la terre dixit Greenpeace et la seule façon de sauver la planète et son environnement, c'est de restreindre à pleine capacité cet être malveillant et dérangé. Au sujet des gaz de schistes, je rétorque que les cas d'erreur sont très rares. Par exemple, les fameux reportages en Pennsylvanie de Radio-Canada sur cette question, ont été tournés proche de la ville de Scranton#Willes-Barre. Cela ne reflète en rien la réalité de la question en Pennsylvanie. Tout d'abord, parce que la majorité de la production se fait sans embûche dans une partie complètement différente de l'état, le Nord-Ouest (vs. le Nord-Est, plus de 175 miles de différence). Tout ce qui est au Nord de Pittsburg, au Sud de Buffalo, à l'Est de Youngstown et à l'Ouest de State College(Penn State U)est un gigantesque projet ayant des retombées économiques formidables et avec aucun pépin majeur. Une région entière est redinamisée. Des villes comme Bradford, Warren, Titusville et Oil City réapparaissent sur la carte et renouent avec leur histoire énergique. Même dans le cas de Scranton@Wilkes-Barre, cela leur profite. Cette grosse ville (500 000 dans la région métropolitaine)se redynamise après avoir perdu nombre d'industie. Il en va de même pour Binghamton dans l'état de New York. Les erreurs qui arrivent, lorsque celles-ci arrivent, ont à droit à de vieux puits ou à des compagnies bidons sans expérience. Bref, arrêtons de vouloir faire un moratoire sur l'économie du Québec sinon on finira par ne plus rien faire. Il y a 30, 40 et 50 ans, nos politiciens avaient foncés sur l'opportunité de faire de grands projets hydroélectriques. Aujourd'hui, on ne serait même pas capable de faire un barrage minuscule comme Manic-2 (pas Manic-5), puisque les plus grands chiauleurs (écolos) de la terre sont parmi nous. Je suis pas contre l'écologie et je fais des farces. Toutefois, je crois qu'il faut faire de l'écologie responsable économiquement, car ce sont nos enfants qui en profiteront. Suis-je encore invité au souper spaghetti?
RépondreSupprimerL'ARROGANT
moi, j'irai au souper-spaghetti, si Le Voisin m'invite.
RépondreSupprimerLe Voisin me connait, je connais Le Voisin et je présume que Le Voisin et L'Arrogant se connaissent.
J'irais au souper pour rencontrer et identifier tous les abonnés du Blogue incluant L'Arrogant.
Mon cher Arrogant, si nous sommes voisins de table, je me présente:
Yves Graton, retraité.
Et vous, mon cher ?
yg
Le comédien Vincent Graton- dans un interview chez Bazzo- parlait de la nécessité d'avoir un nouveau parti au Québec.
RépondreSupprimerLe chef du PLQ semble être à bout de souffle et rêve de devenir associé dans un gros bureau d'avocats.
Pauline Marois ne peut plus se renouveler.
L'ADQ est en phase terminale.
Aucun dauphin reconnu qui frappe à la porte du PLQ,du PQ et de l'ADQ.
Un nouveau parti, chapeauté par qui? Du Fédéral, je pense à Michael Fortier, sénateur conservateur- qui vient d'accepter de grosses responsabiltés à La Banque Royale.
Je pense à Denis Coderre qui semblait être en pleine réflexion mais qui se rapproche de plus en plus à son chef.
Et je pense à cet homme politique de grand talent, François Legault qui a quitté le PQ- sans fracas- il y a déjà plus d'un an.
Où est Legault?...
On dit que Jacques O. Ménard serait libre comme l'air.
Je le verrais plus au PLQ qu'en charge d'un nouveau parti.
Quelle serait la Mission de ce parti et qui a le profil pour en être le porte-étendard ?
Comme dirait Lou Fontinato à Ti-Claude Ruel:
" food for thought, man "
yg
Corrections à l'Arrogant :
RépondreSupprimer1- Je n'ai pas contribué à un putsch contre Scott McKay, j'ai plutôt contribuer à faire de lui le chef du PVQ en 2007. Il était à l'époque le moins mauvais candidat...
2- Je ne suis pas contre le développement économique, je considère seulement que d'autres filières sont plus prometteuses sur le plan de l'innovation et de l'environnement. Ceci inclue les énergies éoliennes, solaires, etc. mais aussi les économies d'énergie qui pourraient être réallouées à l'exportation. L'ordre des ingénieurs du Québec disait la même chose la semaine dernière. Il me semble que l'ordre des ingénieurs n'est pas noyauté par une gang de gauchistes écolos...
Oui, mais les Gaspésiens de Murdochville à Cap-Chat sont écoeurés des éoliennes. Les gens de la Montérégie n'en veulent pas. De plus, les énergies dites vertes ne produisent pas autant que le gaz. En passant, je n'ai rien contre les énergies vertes.
RépondreSupprimerL'arrogant