- la carotte aux modérés et Mahmoud Abbas, leader du Fatah et Président de l'Autorité palestinienne (qui n'a d'autorité que le nom...) en est un.
- et le bâton à Israël, dans la foulée de son refus à mettre fin à la colonisation des territoires palestiniens ET dans le sillage de l'attaque disproportionnée contre la «flottille humanitaire» vers Gaza. Il semble d'ailleurs qu'il y ait actuellement de fortes pressions états-uniennes sur Israël pour qu'elle respecte la Résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU qui exige «une enquête impartiale, crédible et transparente conforme aux critères internationaux».
Il devra ensuite sortir un bâton plus ferme contre les dirigeants du Hamas qui refuseront de reconnaître le droit à l'existence d'Israël et qui persiteront dans la voie de la violence. Et ensuite, il devra avoir le courage de faire réellement pression sur les radicaux israéliens. Cela implique que la stratégie américaine doit finir par briser le mouvement des colons... On peut donc prédire que le gouvernement Netanyahou risque de tomber au terme de l'usage du bâton (les cyniques diront la baguette) américain.
L'image de la carotte et du bâton (les incitatifs et les sanctions) demeure pertinente sur le plan théorique pour entrevoir les principaux instruments de la diplomatie avant le recours à la force... Et il faut savoir moduler - par une combinaison et une gradation des moyens - sa démarche pour réussir...
"savoir moduler"..
RépondreSupprimerMon voisin,.c'est une belle définition du mot : diplomatie
plus je te lis, plus je me déniaise.
Lâche pas, c'est toute une job...
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