Les deux rubriques précédentes parlent de cette nécessité, trop absente à Montréal, d'INTÉGRER l'art à la planification urbaine et à nos décisions politiques.
VOIR rend compte de ce livre préparé par Claude Corbo (le «nouveau» Recteur de l'UQAM qui reprend du service pour corriger les énormes fautes et décisions douteuses de son prédécesseur Pierre Turgeon...) sur un homme méconnu.
L'homme s'appelle Noël Vallerand et le livre s'intitule «Les arts, l'université, la politique culturelle.».
Il y est question entre autres de chercher à marier création, réflexion et prise de décision...
Peut-être pourrions-nous en suggérer la lecture à tous nos décideurs du Ministère des transports et de la Ville de Montréal... Car ce n'est pas en «maquillant» des projets autoroutiers dignes des années 60-70 que la créativité se manifeste...
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Réjeanne Padovani (un film datant de 1973) de Denys Arcand, est une très belle oeuvre artistique qui dénonce la corruption qui sévit entre les milieux politiques et ceux de la construction... On aurait besoin maintenant que la politique et les arts puissent incarner un mariage moins cynique, porteur d'une vision cohérente du développement de notre territoire.
Si la beauté en Arts est subjective, le développement urbain demeure une «science» qui doit puiser ses fondements dans des idées et principes qui relèvent aussi des Arts au sens large : l'occupation harmonieuse de l'espace, le fonctionnement «spontané» des mouvements, la prise en compte de l'environnement dans lequel se situe «l'oeuvre»...
C'est tout le processus décisionnel de nos institutions politiques qui bénéficierait de cette plus grande intégration des Arts à notre vie collective. Le manque d'inspiration de nos dirigeants s'explique peut-être parce qu'ils méprisent les Arts... Nos villes et villages, nos grandes institutions culturelles doivent être revitalisées : la culture demeure notre seule richesse naturelle inépuisable !
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