Stephen Harper a affirmé hier lors d'une conférence sur l'antisémitisme à Ottawa, que sa position pro-israélienne en politique étrangère était la bonne et que ceux qui critiquent le Canada pour avoir abandonné sa traditionnelle modération dans ce dossier sont dans l'erreur... Il a confirmé que le fait que le Canada ait échoué à accéder au Conseil de sécurité de l'ONU dernièrement pouvait être attribué à cette position sans nuance en faveur de l'État hébreux, et il ne regrette rien.
Dans un plaidoyer pour distinguer clairement le Bien du Mal, notre 1er ministre a dit : «Les humains peuvent choisir d'être inhumains. C'est le paradoxe de la liberté, celui d'avoir la liberté de choisir entre le Bien et le Mal. [...] Dans les débats contemporains qui influencent le sort de la patrie juive, il y a ceux qui rejettent le langage du Bien et du Mal. Ils disent que la situation n'est pas noir ou blanc et qu'il ne faut pas choisir son camp. En réponse à cette ambivalence, on doit parler clairement». (source RC)
M. Harper ne semble pas penser que l'on puisse être favorable au droit à l'existence et à la sécurité pour Israël tout en étant favorable à la création d'un État pour les Palestiniens... Il n'y a que la dichotomie entre le Bien : Israël; et le Mal : la cause palestinienne... Cette position caricaturale, digne de l'ère de W. Bush, est plus radicale que ce qui se dit en général en Israël même...
Est-il possible d'être pour la paix dans cette région en guerre ? Pas selon Stephen Harper : il faut choisir son camp. You're either with us or against us !
Triste ou pathétique ?
comme dirait mon fils;
RépondreSupprimerfuck'n bad...
pepedamour
Les deux mon général ! Triste et pathétique... Mais surtout si peu clairvoyant que ça en est effrayant !
RépondreSupprimerSylvain
Un autre discours dogmatique. C'est incroyable. Il ne se garde même pas de porte de sortie. Israël jusqu'à la mort. Le Bon et le Mauvais. On dirait que notre premier ministre fait ses choix en lisant des livres pour enfants...Peut-être devrait-il penser à lire les choix de lecture que Yann Martel lui envoie.
RépondreSupprimerPhilippe
Si j'étais Yann Martel, je lui suggérerais «Aidez-nous à divorcer» de Amos Oz, un écrivain israélien pour la paix... (est-ce le Mal ?)
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