vendredi 19 novembre 2010

politique 101 - l'élection du Président aux USA (2)

Les élections de mi-mandat ont eu lieu aux USA.

Nous pouvons maintenant nous concentrer sur la prochaine échéance électorale au pays: 6 Novembre 2012, l'élection présidentielle. (À nouveau le même jour, les 435 Représentants de la Chambre et un autre tiers du Sénat tombera aussi en élection...)

Nous avons vu grosso-modo comment fonctionne le processus des «primaires», qui mènent à la désignation par les deux grands partis - Républicains et Démocrates - du candidat officiel à la présidence.

Abordons maintenant l'élection du Président par le peuple. L'élection présidentielle a lieu tous les mardis suivants le 1er lundi de novembre aux 4 ans, années bisextiles.

L'élection présidentielle américaine est indirecte. Pour devenir Président, il faut se faire élire par un Collège électoral composé de 538 Grands-électeurs (G-E).

- Le nombre de G-E est proportionnel à la population de chaque État (la Californie a 55 G-E et l'Alaska 3);
- Les G-E n'assument aucun rôle après l'élection présidentielle, ils ne constituent en quelque sorte qu'un «tableau de pointage» pour accéder à la présidence;
- Il y a 3 G-E minimum par État (et 3 pour le District de Columbia : la capitale);
- Le candidat à la présidence qui recueille le plus de vote de la part de la population de son État «ramasse» TOUS les G-E de son État;
Ex: Si Obama gagne le Nouveau-Mexique avec 50.01% des votes, il amasse les 6 G-E de cet État.
- Pour devenir Président des USA, il faut ramasser 270 G-E.

La logique de ce système est que pour devenir président, il faut être un habile rassembleur puisqu'il faut au moins gagner dans un nombre significatif de grands États (la Californie, le Texas, New-York et la Floride sont dans l'ordre les États les plus populeux, il importe donc de gagner au moins dans deux de ces Big four...)

Mais gagner seulement les «gros États» ne suffit pas, il faut aussi, pour atteindre le magic number de 270 G-E, gagner dans un grand nombre de petits et moyens États... Ce fût la force de G.W. Bush en 2000 et 2004 : tout en perdant la Californie et New-York, il a pu devenir Président en «emportant» la Floride (537 votes de plus qu'Al Gore et nombreuses fraudes et irrégularités) et presque tous les autres États (surtout le heartland, c-à-d le centre).

Alors, une fois la mécanique comprise, croyez-vous qu'Obama peut reproduire son exploit de 2008 ?

3 commentaires:

  1. George W. Bush a gagné les élections de 2000 et 2004 fair and square. La gauche doit arrêter de pleurnicher, car la Cour Suprême a bien tranché dans ce débat, il n'y a pas de doute. Faire un X n'est pas compliquer. Arrêtez d'agir en George SS Galloway s'il vous plaît. George W. Bush nous a donné huit ans de prospérité économique et social, il a renversé au moins quatre régimes dictatorials comme l'Iraq, l'Afghanistan, Haiti et le Libéria. Aussi, l'écart entre les riches et les pauvres a diminué globalement avec les percer du BRIC notamment. Il a investi comme jamais en Afrique ce que Clinton n'avait pas fait même Bono le dit. En ce qui a trait au déficit, il avait le même GDP per debt que celui de l'adminisration Clinton à sa sortie. Donc, fermez-là. Du côté de l'environnement, il a protégé plus de territoire marin et côtier que n'importe quel président. Aussi, sous sa présidence, les GES ont augmenté, je l'admets mais à un rythme beaucoup moindre que durant la période 1970-2000. Les États-Unis sont maintenant en position pour les réduire, ce qui n'était pas le cas avec les autres admnistrations. Bush est un président à la Truman, qui sera aimé avec le temps. Les présidents de guerre ne sont jamais populaires sauf après les dites guerres. Truman a été le sauveur de la Corée du Sud, mais il a été incapable de sauver la République de Chine du Kuomingdang. Les Bush n'ont pas perdu de guerre. Sans Bush, il y aurait une dizaine de peuple libre de moins sur la terre. Fuck les gogauches qui lancent des chaussures comme Khadir et Khadr (il va finir candidat du NPD après sa sentance, lol). Obama que va-t-il faire. Rien...............

    RépondreSupprimer
  2. Bon...peut-être que cet anonyme devrait cesser d'écrire à 3h du matin. Je ne comprends pas comment un être peut se sentir aussi attaqué de la sorte. De toute évidence, on cherche encore à provoquer ici...C'est dommage. Bush ne fut pas un bon président. Il n'a jamais cru en soi en la diminution des GES,alors ne lui donnons aucun crédit à cet égard. Le plus gros problème avec W. c'est qu'il a pagayé contre l'état de droit. Lorsqu'à la tête de l'armée continentale, George Washington avait décidé que son armée ne torturerait pas les prisonniers britanniques. George W. Bush fut le premier président à formellement encourager la torture, ce qui est, soit dit en passant, un crime de guerre selon toute législation internationale. À cause de lui, les gens qui ont commis les attentats de 1998 sur les ambassades américaines vont "bien s'en sortir" parce que les preuves obtenues sous la torture ne sont plus utilisables. De plus, il a de nouveau affronter le droit international en attaquant l'Irak illégalement. Contrairement à ce que semble dire "anonyme", on ne peut pas attaquer n'importe quel dictateur pour notre bon plaisir.
    Pour ce qui est du Président Obama, je crois que sa réélection dépendra largement de la nomination républicaine. Je doute que Romney ou Palin puisse le battre. Romney à cause de sa réforme de la santé et Palin...à cause du fait qu'elle n'a pas a un dixième de ce qu'il faut pour mener une superpuissance.
    Bref, il m'apparaît en bonne voie d'être un "two-terms President".
    Philippe

    RépondreSupprimer
  3. Philippe,
    au niveau du fond, tu ramasses assez bien cet anonyme "anonyme".
    Au niveau de la forme, voici quelques fautes grammaticales...dans un texte de jeune gars de la droite bien éduqué:
    - prospérité socialE
    - régimes dictatorIAUX
    -percÉES
    -peupleS libreS
    -sentEnce
    -donc , ferme la...ça sent :
    ferme ta yeule, stie...


    PEPEDAMOUR

    RépondreSupprimer