Tony Blair et Gordon Brown, le duo des 15 dernières années en Grande-Bretagne.
Mais surtout, la Grande-Bretagne a amorcé une réforme institutionnelle courageuse qui a fait émerger des Parlements régionaux en Irlande du Nord (le grand héritage de Tony Blair concerne justement les Accords du Vendredi Saint de 1998 qui ont mis fin à des décennies de violence et débouché sur un processus politique fondé sur le partage du pouvoir entre catholiques et protestants), en Écosse et au Pays de Galles.
En politique étrangère, le bilan est plutôt négatif puisque l'appui à la guerre d'Irak par le gouvernement Blair a terni l'image du pays en plus de contribuer à affaiblir le Parti travailliste sur la scène intérieure. Nick Clegg du Parti libéral-démocrate en est le principal bénéficiaire...
D'ailleurs, en attendant le résultat des élections de demain, on peut penser que notre ancienne «mère-patrie» est en train de se transformer de l'intérieur de façon telle que le Canada aura l'air d'un pays sclérosé :
- Nick Clegg a réussi à faire en sorte que la réforme du mode de scrutin soit perçue comme une nécessité; il en a même fait une condition pour se joindre à toute coalition gouvernementale...
- La réforme institutionnelle évoquée plus haut est en train de «fédéraliser» la Grande-Bretagne (qui n'a en passant aucune difficulté à reconnaître l'Écosse comme nation), pendant que le Canada travaille tranquillement mais sûrement à marginaliser le Québec...
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