On se rappellera que la commission Bastarache a été déclenchée en catastrophe par le 1er ministre Charest suite aux allégations faites par l'ex-ministre de la Justice Marc Bellemare, qui affirmait que les grands contributeurs à la caisse du Parti libéral du Québec avaient leur mot à dire en ce qui concerne le choix des juges des différents tribunaux...
Si vous ajoutez à cette accusation grave toutes les allusions, enquêtes et tous les lapsus commis par différents ministres du gouvernement Charest concernant le financement du Parti libéral, on comprend pourquoi Pauline Marois a convoqué la presse aujourd'hui pour réclamer, conjointement avec Amir Khadir et les ex-adéquistes Éric Caire et Marc Picard, une enquête publique sur le financement de tous les partis et sur l'industrie de la construction.
Est-il nécessaire de rappeler ici que la crédibilité du système de justice est fondée sur la nécessité d'un traitement juste et équitable, mais aussi sur l'apparence de justice et d'équité ? Il y a des choses que M. Charest ne veut ni voir ni entendre...
Tout à fait, Me Cimon est très respecté dans son milieu, par contre, son choix pour faire partie de la commission était une erreur, en tout respect pour le juge Bastarache. Aussi, par rapport à la coalition parlementaire, je dois mentionner que c'est en fait une initiative du député Khadir. Ce n'est pas que je porte QS dans mon coeur, mais il faut donner à César ce qui revient à César.
RépondreSupprimerPhilippe P.