Je vous parlais de ce «balai des spéculateurs» qui cherchait à profiter de la crise grecque pour affaiblir d'autres économies nationales de l'espace européen. La Banque centrale européenne (BCE) a répondu à la méfiance des marchés financiers et des firmes de cotation de crédit qui doutent de la capacité de la Grèce, puis de l'Italie, de l'Espagne et du Portugal à rembourser leur dette ou à assainir leurs finances publiques...
La BCE vient en effet de créer un «mécanisme communautaire» de plus de 750 milliards d'Euros, mécanisme complexe qui fait que la France et l'Allemagne par exemple, vont favoriser pour les pays débiteurs ci-haut mentionnés des taux d'intérêts plus faibles que s'ils n'émettaient eux-mêmes leurs propres obligations. En bref, il s'agit d'aider les pays en difficulté à se sortir de la spirale de l'endettement.
Plusieurs analystes pensent que financer les dettes publiques de pays lourdement endettés est risqué, mais les effets de contagion de la crise grecque devaient être freinés et la BCE a répondu promptement et stratégiquement : On ne connait pas le montant des titres qu'elle cherchera à acquérir et ces mesures de «sécurisation» sont prises de façon à diminuer la pression inflationniste que pourrait créer une augmentation subite de la masse monétaire. La BCE privilégiera donc la vente de certains titres qu'elle détient pour financer l'achat d'obligations des pays visés par cette crise de confiance...
Je reviens toutefois sur le côté mesquin et absurde de toute cette crise : les spéculateurs qui ont attaqué la zone euro (banques, firmes de cotation de crédits, riches investisseurs, etc.) sont grandement responsables de la crise économique et financière de 2008-10 puisqu'ils ont créé des produits financiers louches fondés sur des «actifs» qui n'en étaient pas; et les firmes de cotation de crédit ont été complaisantes ou irresponsables en laissant ces produits toxiques envahir les marchés boursiers; et certains riches investisseurs ont fait fortune en vendant ces produits sans valeurs à plusieurs investisseurs institutionnels - ex: notre Caisse de dépôts et de placement du Québec.
Pensez aux Papiers commerciaux adossés à des actifs: ces pseudos-actifs étaient en fait des titres de dettes de consommation (télévisions, spas, 2e voiture...) d'individus et de ménages surendettés... Ils ne valaient plus rien au moment où la crise a éclaté. Or, ces spéculateurs que je dénonce ont été les 1ers bénéficiaires des mesures de sauvetage créées par les États au moment de la crise en 2008-09. Ils sont les 1ers aujourd'hui à faire pression sur les États pour que ceux-ci adoptent des mesures d'austérité budgétaire, c-à-d coupent dans leurs dépenses. Hypocrisie, cupidité et irresponsabilité.
Il est grand temps de rendre notre système économique plus transparent et mieux encadré par des règles communes... On s'en reparle !
C'est clair,on marche sur la tête et la révolution s'en vient si la finance nous oblige à une cure d'austérité qu'aucun gouvernement de droite n'oserait seulement imaginer.En plus l'austérité crée du déficit mécaniquement.Plus de consommation,plus de croissance,plus de rentrées fiscales...
RépondreSupprimerPascal qui commence à se serrer la ceinture.Et le hockey,c'est quoi exactement?
C'est un sport d'équipe qui se joue en patin avec un bâton et une rondelle. Et notre équipe, le Canadien, a cette année ce qu'on appelle le spirit nécessaire pour gagner la coupe !
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