mardi 2 mars 2010

Le niqab à l'école...

Une étudiante d'origine égyptienne (résidente canadienne, mais pas encore citoyenne) a été exclue de son cours de francisation au Cégep St-Laurent parce qu'elle portait le niqab (ce voile qui cache tout le visage, sauf les yeux).
Si vous lisez sur le sujet, vous constaterez que dans ce cas précis, le Cégep ne peut être accusé d'avoir été intransigeant, bien au contraire, puisque l'étudiante en question ne semble jamais avoir compris que le principe d'accommodement implique une certaine réciprocité et que le traitement particulier demandé ne doit pas être démesuré pour l'institution ou porter préjudice aux autres... Or, ce cas aura une valeur pédagogique puisque la dame en question quitte le principe de la demande d'accommodement et bascule vite dans le militantisme politico-religieux en refusant systématiquement de répondre aux exigences du cours (exposés oraux, discussions en groupe, acceptation de la présence des hommes, etc.).

Espérons que ce cas puisse même mener à une règle claire: l'interdiction pure et simple du niqab (ou de la burqa) dans les salles de classe de nos institutions publiques. Il est impossible d'établir des rapports humains égalitaires et normaux si un des deux individus ne présente pas son visage à l'autre. Et dans un contexte scolaire, comment savoir si l'étudiante est bel et bien celle que l'on se doit d'évaluer ? D'autant plus que dans le cas qui nous préoccupe ici, l'étudiante était confrontée à un professeur féminin. Que serait-il advenu si son prof avait été un homme ? Le Cégep aurait-il consenti à lui proposer un autre prof ? Inacceptable !

Je me demande même si un tel cas ne devrait pas constituer un argument pour refuser la citoyenneté à cette dame. La France a récemment refusé la citoyenneté à une femme qui portait le niqab, sous prétexte que celle-ci refusait de s'intégrer à la nation française... Chose certaine, si elle veut porter son niqab, qu'elle le porte hors des salles de classe, sans quoi nous basculons dans une véritable foire aux accommodements déraisonnables.

P.S. Pour comprendre les différences entre hijab, tchador, niqab et burqa, cliquez ici et vous verrez assez clairement ce qui relève de l'acceptable (hijab, tchador) et de l'inadmissible (niqab, burqa).                                               


7 commentaires:

  1. Depuis une dizaine, je cesse de commenter afin de changer ce comportement que je traine depuis 77 ans, soit de Penser Tout Haut.
    Je sors donc de ma tanière pour faire tout haut ce commentaire rapide :
    Je lis religieusement chacun des billets écrits par notre voisin : ce gars-là a un maudit talent et je trouve malheureux que trop de ses chums- certainement aussi articulés que lui- n'osent pas penser tout haut et écrire leurs commentaires.
    Je retourne dans mon refuge.
    saluts
    pepedamour

    RépondreSupprimer
  2. Une solution ,la laîcité!La burqa à la maison et seulement à la maison!Ce symbole de soumission m'exaspère cependant partout!Pascal!

    RépondreSupprimer
  3. Réellement, le débat sur les accommodements raisonnables commence à m'irriter royalement. Ce que nos dirigeants semblent oublier, c'est que nous ne pouvons raisonner l'irrationnel. Aucun religieux ne peut prétendre qu'il a la réponse divine, même si c'est ce qu'ils essaient tous de nous faire croire. Et surtout, les croyances religieuses, quelles qu'elles soient, sont avant tout un choix personnel. Et nul ne peut raisonner un croyant s'il y croit vraiment. Nous vivons, fort heureusement, dans une société laïque et nous devons continuer à nous battre pour exclure les religions du domaine public. Ce qui est marrant dans tout ce débat, c'est qu'il est dit nulle part, dans le Coran, que les femmes doivent être voilées. Je défie un seul musulman de me prouver le contraire. Les croyances relèvent du mysticisme donc, de l'inconnu. Pourquoi la majorité de la société devrait se plier aux exigences loufoques d'hurluberlus qui prient pour avoir une vie meilleure au lieu de s'activer à faire de quoi de concret pour améliorer cette même société? Je te le dis, le voisin, si ça continue comme ça, je me pars une religion pis watch ben ce que vous allez devoir faire pour nous accommoder, mes fidèles et moi. Vous allez tomber sur le cul, vous créerez même pas à ça! Non, mais y a-tu quelqu'un qui va les mettre ses maudites culottes à un moment donné?

    Jean B.

    RépondreSupprimer
  4. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, les cas d'accommodements raisonnables (plutôt rares au Québec) ne créent généralement aucun problème, mais il y a toutefois certaines exceptions...comme ce cas-ci !
    (Parenthèse ici: La Commission Bouchard-Taylor a d'ailleurs fait état de cette distorsion entre les perceptions des Québécois et la réalité sur le «terrain». La couverture médiatique de ces conflits n'est malheureusement pas étrangère à ce phénomène.)

    Même consciente de ce fait, ça me désole personnellement aussi de constater que certains immigrants font fi des valeurs communes québécoises en faisant de telle demande, largement déraisonnable et témoignant d'un flagrant manque de volonté de s'intégrer.

    Je crains toutefois que tant que, comme société, nous ne nous doterons pas d'une charte de la laïcité, de tels cas d'accommodement déraisonnable resurgiront (et alimenteront à nouveau la colère des Québécois...). C'est un cercle vicieux, quoi !

    Judith P.

    RépondreSupprimer
  5. Il a en effet été démontré que la communauté religieuse qui demande le plus d'accommodements est la communauté protestante au Québec...
    Et pour en rajouter sur ce que dit Judith, je dirais qu'une constitution du Québec pourrait ratisser plus large en ce qui concerne l'affirmation de nos valeurs communes...

    RépondreSupprimer
  6. je sui contre, car lorsque tu éternu, tu recoitlemucus danstaface et tu est obligé de laver ton voile

    RépondreSupprimer
  7. je suis pour le niqab i love islam <3

    RépondreSupprimer