mardi 2 mars 2010

Personne n'en parlait (prise 1)

Dans la foulée d'une chronique précédente où je questionnais cette espèce de convergence culturelle qui nous assaille et qui fait que nos médias parlent toujours un peu du même monde, je vous propose une série de petites découvertes passées et présentes, qui pourront être enrichies par vous bien sûr !

Il devrait y avoir plus à Montréal ou même au Québec que nos anglos-québécois de service... Christopher Hall serait le 1er de ces friendly anglos auxquels je pense... (et Josh Freed ?). Mais c'est le milieu musical qui nous vient généralement à l'esprit lorsque vient le temps d'inventorier ces remarquables oubliés (expression tirée d'une très belle émission de radio animée par Serge Bouchard et portant sur ces héros obscurs de notre histoire...).

Sur notre scène musicale, Arcade Fire, Patrick Watson, Godspeedyoublackemperor et Sam Roberts sont bien connus; Ian Kelly, un peu moins; Paul Cargnello est plus connu depuis qu'il chante en français (!); bref, il y a toute une communauté artistique anglo-québécoise qui mériterait que l'on s'y attarde un peu plus.

En voici une qui, il me semble, devrait attirer notre attention : Emilie Clepper.
Émilie est née à Québec (quoi ? il y a des anglos à Québec !) d'un père texan qui affectionnait particulièrement le country. Écoutez sa voix nasillarde et sa musique de bord de feu, elle vous réconfortera avec sa simplicité et son imagerie profondément nord-américaine.

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