- Tout vérité est-elle toujours bonne à dire ? Ne faut-il pas parfois tenir compte du contexte et de la manière que seront reçues ces idées ?
- Pensez à cette fameuse phrase, lâchée un soir du 30 octobre 1995: «On a perdu, mais dans le fond à cause de quoi : de l'argent pis des votes ethniques !» Cette vérité était-elle bonne à dire ce soir-là ? N'y aurait-il pas mieux valu dire : «On ne reconnaît pas le résultat, le Québec fait appel à la communauté internationale pour qu'elle vienne enquêter sur le bon déroulement du vote et sur le respect des moyens financiers permis par la loi référendaire québécoise aux deux camps de façon à assurer l'équité et la qualité du jeu démocratique !»
Revenons à Éric Zemmour. Que voulait-il faire ? Énoncer un simple fait ? Provoquer ? Contribuer à changer les choses ? Et Parizeau ce soir de 1995, que cherchait-il à faire lorsqu'il a lancé sa phrase-choc ? A-t-il pensé aux conséquences de celle-ci sur son camp et sur sa cause ? Au-delà de la simple liberté d'expression, il faut aussi penser aux impacts de nos propos lorsqu'ils sont tenus dans l'espace public, particulièrement si nous occupons un rôle (animateur à la télé, premier ministre) ou un poste où on représente en quelque sorte plus que soi-même...
Zemmour(et Ardisson) se fait juste un peu de publicité.Et il en a besoin vue la vacuité générale de ses propos réacs et volontairement provocateurs.Et apparemment ça marche et même pis,ça nage et traverse l'océan!
RépondreSupprimerPascal
Vive Zemmour!!! Un grand banlieursard qui a bien réussi dans la vie. En plus, il est de droite. Protecteur de la langue française et provocateur en plus. Tant mieux... Il a raison mais il n'aurait pas du le dire, tout simplement.
RépondreSupprimerZemmour n'a fait que dire tout haut ce que les Français (en particulier les policiers) pensent tout bas...
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