Jean Charest met-il son bras dans le tordeur en annonçant la tenue d'une enquête publique seulement sur le processus de nomination des juges ? La Commission Bastarache, du nom de l'ancien juge de la Cour Suprême du Canada, vient d'être créée. Il est clair que le 1er ministre Charest se devait de répondre aux accusations lancées par Marc Bellemare cette semaine. Mais sa réponse évite l'enjeu essentiel : ce n'est pas le processus de nomination des juges qui pose problème, mais le poids qu'ont acquis certains «gros bonnets» puissants au sein du PLQ et qui compromet l'indépendance du système judiciaire et l'apparence de justice qu'il doit représenter en démocratie libérale.
En déclenchant cette enquête, Charest entrouvre une porte qu'il aura peut-être de la difficulté à refermer... Même si les pouvoirs et la marge de manoeuvre d'un 1er ministre majoritaire sont immenses, voire démesurés, des questions légitimes vont se poser : pourquoi en faire si peu ? Pourquoi limiter ainsi le mandat de l'enquête ? Après tout, toutes les odeurs de corruption et de népotisme qui remplissent nos narines ces temps-ci nous amènent vers les méthodes de financement du Parti libéral du Québec. Et Jean Charest est doublement fragilisé dans ce dossier, puisqu'il reçoit annuellement, en plus de son salaire de 1er ministre, 75 000$ du parti libéral.
Le 1er ministre serait-il rémunéré par de l'argent sale ?
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