J'attire votre attention sur le papier suivant publié dans Le Devoir de mardi par Sébastien C. Caron, avocat chez Heenan Blaikie, à propos du cas Omar Khadr dont je traitais ici...
Extrait du point de vue de M. Caron :
Notre gouvernement se dépeint comme un défenseur des droits et libertés et il continue d'intervenir sur la scène internationale comme s'il était toujours un leader en matière de protection des droits et libertés. En cette matière cependant, la valeur des dirigeants s'évalue par rapport aux gestes qu'ils font et non par rapport aux paroles qu'ils prononcent. Trop de gouvernements tyranniques et d'autres despotes des temps modernes font la promotion des droits et libertés devant les caméras tout en terrorisant sans remords des populations entières. Dans le cas de notre gouvernement, nous savons maintenant que derrière le discours officiel, on n'hésite pas à violer les principes de justice fondamentale et les droits et libertés.
Certains assument à tort que notre démocratie est inébranlable et éternelle. C'est une erreur. La démocratie est fragile et elle dépend de la volonté du peuple de la créer et de la maintenir par la suite. Nous ne devons pas accepter que notre gouvernement se place au-dessus de la loi. Aujourd'hui, c'est à nous d'exhorter notre propre gouvernement à «respecter ses obligations juridiques nationales et internationales».
Ce que je trouve de magnifique dans cette déclaration publique, c'est que l'auteur s'identifie comme avocat chez Heenan Blaikie -avec des bureaux à Toronto, Montréal, Québec ( Marcel Aubut ) et ailleurs au Canada.
RépondreSupprimerGénéralement, ces professionnels demeurent apolitiques sur la place publique.
pepedamour
Me Bernard Amyot, associé chez Heenan Blaikie et Président du conseil d'administration du Collège Brébeuf écrit fréquemment dans les pages d'opinion de La Presse, surtout en matière de question nationale (et ce n'est pas le plus nationaliste disons...).
RépondreSupprimerJe partage tout de même votre avis pepedamour. On n'entend très peu de chose concernant les grands bureaux et les gens qui y travaillent...Seulement lorsqu'ils viennent faire du recrutement dans une faculté de droit près de chez vous...
Olivier
Je dirais au contraire que l'opinion de M. Amyot est nationaliste : mais nationaliste canadien : hostile à toute demande de reconnaissance de la part du Québec ou même à tout débat sur l'illégitimité de la constitution de 1982 pour le Québec...
RépondreSupprimerPardonnez-moi, il est effectivement très nationaliste canadien.
RépondreSupprimerOlivier
J'oserais même dire «nationaliste canadiAn»...
RépondreSupprimer(Lire André Burelle : Le mal canadien).
est-ce que le président du conseil de Brébeuf- collège issu de la cuisse des jésuites, soit le collège Ste-Marie- pourrait s'afficher Souverainiste et assumer toujours cette fonction...pcq la classe bourgeoise de Montréal - leurs rejetons sont tous à Brébeuf- est mal à l'aise avec ce mouvement dit de la gauche...
RépondreSupprimerpepedamour