vendredi 5 février 2010

Fatigue politique, mais pas culturelle ! (ajout)

Robin Aubert, acteur et cinéaste. Surveillez la sortie prochaine de son film : À l'origine d'un cri. Source de la photo: Sébastien St-Jean
Depuis le début de ce blogue, je vous entretiens maladivement de nos malaises et de notre fatigue politique qui sévit au Québec durement et qui nous accable d'un Jean Charest, éternel 1er sinistre...

S'il y a effectivement fatigue politique, il n'y a pas de fatigue culturelle au Québec.
- Notre milieu musical est riche en originalité et en diversité - et le milieu de la chanson demeure un de ses fleurons;
- Notre cinéma est excellent (malgré des règles de financement axées sur une marchandisation bête);
- Notre littérature est belle et nous comptons aujourd'hui plusieurs voix littéraires qui s'inscrivent dans une grande littérature nationale;
- Nos arts visuels innovent, nous devrions faire en sorte qu'ils immergent nos milieux de vie;
- J'oublais nos arts de la scène, où notre originalité et notre talent sont acclamés partout, surtout dans les domaines du théâtre et de la danse ! (et du cirque !)
    Bref, il ne faut pas désespérer du Québec, loin de là. Il nous faut seulement nous rappeler que la culture est quelque chose qui vit et qui se vit.

    Fernand Dumont disait que la culture était Le lieu de l'homme. Habitons notre culture au maximum et peut-être nous sortirons-nous de notre impasse politique.

    1 commentaire:

    1. tu l'écris si bien: fatigue politique mais pas de fatigue culturelle au Québec ( musique, cinéma, littérature, arts visuels, théâtre, danse.)
      Je sais que ton blogue traite plus de politique et de culture mais j'aimerais ajouter qu'il y amoins de fatigue commerciale et industrielle au Québec:
      pensez aux investissements des institutions québecoises comme le Fonds de la FTQ, le Groupe Desjardins-capital de risque.
      Ces institutions s'intéressent au développement de plusieurs PME en investissant et en bâtissant la relève.
      Bravo à ces 2 grandes institutions.
      pepedamour

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