Je vous parlais ici et ici de la nécessité pour le Québec de se doter d'une constitution pour nous aider à sortir de notre impasse politique.
Or, poser la question de notre constitution implique une réflexion sur le type de régime politique que nous aimerions avoir pour le Québec de demain. Pourquoi pas moderniser notre système en commençant par l'élection du 1er ministre au suffrage universel ? (Nous avons échoué à réformer notre mode de scrutin...)
J-F Lisée
Actuellement, Jean Charest figure seulement sur le bulletin de vote des électeurs de la circonscription de Sherbrooke... Tous les autres Québécois qui votent (ils sont de moins en moins nombreux) doivent voter en se disant : «je vote pour le candidat de tel ou tel parti, associé à tel ou tel chef»... Si Jean Charest est 1er ministre, c'est parce que son parti a gagné dans le plus grand nombre de circonscription, pas parce que les Québécois l'ont choisi directement comme 1er ministre ! En fait, il y a plus de personnes au Québec qui ont voté pour Régis Labeaume ou pour Gérald Tremblay directement que pour Jean Charest ! Nos maires sont en effet élus au suffrage universel.
Le «célèbre» Maire Gendron
À quand l'élection du 1er ministre québécois au suffrage universel ?
Et qui verriez-vous sur la liste de candidature ?
- Jean-François Lisée
- Yvon Deschamps
- Françoise David (ou Amir Khadir - il faudrait bien que QS choisisse !)
- Claude Béland
- Lise Bissonnette
- Stéphane Gendron (!)
- François Rebello
- Pauline Marois
- Jean Charest
- Gérard Deltell
J'attends vos suggestions ! Chose certaine, le choix serait plus enlevant et diversifié. Mais il faudrait alors un scrutin à deux tours, comme en France...
Pauline Marois!
RépondreSupprimerC'est qui François Rebello?
François Rebello est un député du PQ (La Prairie), un homme d'affaires et impliqué de longue date autant au Parti québécois que dans les débats sur les finances publiques au Québec..
RépondreSupprimerOlivier
dans la liste, Claude Béland et François Rebello.
RépondreSupprimerClaude- à mon âge- doit oublier ça.
François, une bonne gueule qui a à faire ses preuves à L'Assemblée nationale.
À date, il a été trop discret.
Que pensez-vous d'Eric Bédard, ce dynamique et articulé prof d'histoire..Et si François Legault revenait dans l'arène...
pepeDAMOUR
Je ne vois pas Rebello, il est effectivement trop discret...J'ai d'ailleurs entendu dire qu'il ne s'entendait pas trop bien avec François Legault...peut-être que pepedamour a des infos là-dessus... Néanmoins, je verrais bien Legault...ou pepedamour lui-même...pourquoi pas? :-)
RépondreSupprimerOlivier
Olivier a le sens de l'humour !
RépondreSupprimerJe suis trop vieux et n'ai aucun sens politique.
Les 2 François sont des têtes fortes mais ils se respectent mutuellement.
Je rêve d'un candidat dans les 45 ans.Il y en a chez les députés du PQ, même A. Pratte les a identifiés.
Bâtissons une équipe et un leader sortira du groupe.
pepedamour
Pratte disait récemment que le PQ comptait effectivement sur une bonne relève, autant compétente que bourrée de diplôme... on peut penser à Alexandre Cloutier (encore très jeune, mais à surveiller), certains verront aussi Bernard Drainville, et de nombreux autres... J'avancerais même que des 3 partis, le PQ est sans doute celui ayant la plus belle "banque d'espoir" comme disent les analystes de hockey...
RépondreSupprimerNe serions-nous pas en train de se chercher un David Cameron, le chef du PC au R-U? Leader charismatique, dans la quarantaine (même si ce dernier est loin d'avoir fait ses preuves et sautera sur sa chance en juin lors des élections)
Olivier
Et tu te retrouves avec Sarkosy.Elu par les vieux!Il était très minoritaire chez les - de soixante ans.Le thème de l'insécurité l'a fait gagner,nos vieux ont peur.Les jeunes ,eux,travaillent plus pour gagner moins...Bon courage pour trouver un mode de scrutin idéal et si vous trouvez ,on est preneur!Pascal
RépondreSupprimerMais il n'y a pas de mode de scrutin parfait ! Je préfère encore le scrutin à deux tours français au scrutin à un seul tour qui sert à élire nos Maires...
RépondreSupprimerGérald Tremblay a profité de la division du vote en 2009 et s'est fait élire avec un maigre 36% (quand on pense au taux de participation famélique, cet appui populaire réel fond comme neige au soleil !).
Le voisin.