- «S'agissant de la piste politique, les Américains ont proposé des "discussions de proximité", et nous leur avons posé des questions : la première concerne les "termes de référence" de ces discussions, la deuxième le calendrier. Et la troisième se résume ainsi : si ces discussions échouent, quelle sera la position américaine ? Quand nous aurons obtenu les réponses, ce qui n'est pas encore le cas, nous les examinerons, y compris au sein de la Ligue arabe».
- Pensez-vous que les Israéliens puissent faire des concessions sans pression américaine ?
«Non, en effet, je ne crois pas qu'ils s'y résoudront sans les bons offices des Etats-Unis. Nous attendons donc d'autres initiatives des Américains. Nous comptons sur le président Obama, comme nous comptons sur le président Sarkozy. Le président français veut jouer un rôle, et je pense qu'il le peut, parce qu'il est à la fois ami des Palestiniens et des Israéliens».
Et la France peut effectivement jouer un rôle positif dans la région, quoique j'estime que le rôle de la France est essentiellement «limitrophe», au sens où son influence dans la région concerne surtout le Liban et la Syrie, sa capacité de faire infléchir Israël étant fortement surestimée selon moi...
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